国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.1 | |
五百の物語と寓話 : vol.1 |
178 CONTES BOUDDHIQUES (Nos 46-47)
Le Buddha dit aux bhiksus : « Celui qui en ce temps était le roi du royaume, c'était moi-même ; la reine, c'était K'ieou-yi (Gopâ) ; l'oncle du roi, c'était Devadatta ; Çakra, souverain des devas, c'était Maitreya. »
Telle est la manière dont la pâramitâ de patience religieuse du Bodhisattva pratique la patience des injures.
N° 47.
( Trip., VI, 5, p. 7'1 r°.)
Autrefois, le Bodhisattva était un singe ; il avait des capacités qui se trouvent rarement chez les êtres de son espèce ; il dépassait les hommes en intelligence. Il nourrissait sans cesse des sentiments d'universelle bienveillance et secourait tous les êtres vivants. Il habitait au plus profond des montagnes ; un jour qu'il était monté sur un arbre pour cueillir des fruits, il aperçut dans un ravin un homme qui y était tombé et qui se trouvait dans une situation désespérée ; cet homme n'était pas capable de sortir de là; depuis plusieurs jours, il criait lamentablement ; il invoquait le ciel et demandait à être sauvé.
Le singe l'entendit et eut pitié de lui ; tout affligé, il dit en pleurant: « Si j'ai fait voeu de chercher à devenir Buddha, c'est précisément en vue (de venir en aide à) des êtres qui sont dans une telle situation. Si maintenant je ne fais pas sortir cet homme, il mourra certainement d'épuisement; je vais aller le long de la paroi des rochers jusqu'au fond du ravin et je le ferai sortir en le portant sur mon dos. » Il entra donc dans la vallée profonde et invita l'homme à se mettre sur son dos, puis, en se cram-
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