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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 |
112 LIEOU TOU TSI KING (N°' 42-43).
version près, les mômes dans les deux récits. Sutasoma n'est autre que le Buddha; le roi aux pieds tachetés, c'est Angulimâla. — Suit un récit relatif à une autre existence antérieure d'Anguiimâla; nous l'analysons ci-dessous :
Dans le Hien yu king (Trip., XIV, g , p. 65 v° ; I.J. Schmidt, Der Weise und der Thor, p. 32 1-3 2 4) , pour expliquer qu'Angulimâla ait pu tuer un grand nombre d'hommes, la légende suivante est rappelée. Le roi Po-lo-mo-ta (Brahmadatta) , de Vârânast, a deux fils; le cadet se voue à la vie ascétique dans les montagnes; rainé succède à son père, mais il meurt au bout de peu de temps; on va chercher le cadet dans sa retraite et on le met sur le trône; le nouveau roi, qui a observé trop longtemps la continence dans sa jeunesse, devient fort épris des femmes et il exige que toute fille qui se marie commence par partager sa couche. Une femme urine en public pour faire honte aux hommes du royaume. Ceux-ci attaquent le roi et le tuent. Dans une existence ultérieure, le roi n'est autre qu'Angulimâla et les hommes qui l'ont fait périr sont ceux qu'Angulimâla met à mort pour se faire une guirlande avec leurs doigts.
Ii y a quelque rapport entre ce récit et la description des austérités du Buddha dans le Lalitavistara (éd. Lefmann, p. 2 57; trad. Foucaux, p. 2 2 2).
Tsa pao tsang king (Trip., XIV, I o , p. 2 r°-v°) : le roi se nomme Fan-mo-ta (Brahmadatta), le nom de Çyâma est transcrit
Chan-mo-kia U n (Çyâmaka ). Sur une question de Çakra,
Çyâma répond qu'il n'a conçu aucun ressentiment contre le roi qui l'a atteint et il souhaite que, s'il a dit vrai, la flèche sorte d'elle-même et que la blessure guérisse instantanément. Ce souhait est aussitôt réalisé.
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