National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 |
130 LIEOU TOU TSI KING (N°' 70-74).
Cf. t. III, p. 69-70.
Le lion monté sur un éléphant est un motif extrêmement fréquent dans l'art hindou et tibétain (cf. Grünwedel, Altbuddhistische Kunst in Indien, fig. 64). Actuellement, les Hindous y voient une représentation de la victoire remportée par la philosophie brahmanique sur le bouddhisme (cf. Bloch, Z. D.M. G. , LXII, i 9o8, p. 372-373). On peut se demander si ce n'est pas en réalité le récit dont nous avons donné la traduction qui explique ce motif de décoration.
Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye yao che (Trip. , XVII, 4, p. 58 v0-59 r°) : cinq cents marchands sont cernés par un boa monstrueux : pour les délivrer, un lion monte sur la tête d'un éléphant et, au moment où il est en présence du boa , il se dresse sur les pattes de derrière et le frappe à mort avec ses pattes de devant; mais l'éléphant meurt parce que les pattes de derrière du lion se sont enfoncées dans son crâne et le lion lui-même est tué par le souffle empoisonné qu'exhale le nâga.
XXXVI, 9, 1098-b.
On trouve un exemple analogue de changement de sexe ayant pour cause une action méritoire d'une femme dans l'avadâna de Rûpavati (Divydvaddna, n° 32 7 p. 473).
Cf. Fo chouo long the niu king, Trip., VI, 7, 11-12a (Nanjio, Catalogue, n° 297) et Fo chouo long the p'ou sa pen k'i king, ib., 121-13a (Nanjio, ib., n° 298).
Les trois rencontres : Tch'ou yao king ( Trip., XXIV, 5, p. 43 v°). On trouve plus fréquemment les quatre rencontres (XIII, 1 o,
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.