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Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 |
182 W O U FEN L U (N°' 366-370).
Sseu fen lu (Trip., XV, 6 , p. 6 r°), oû les gâthâs sont différentes.
Cf. nO8 131 et 395.
Cf. S. Lévi, Wang Iliuen-ts'e, dans Journ. As., 1900,!, p. 33o, n. 1 ; S. d'Oldenbourg, dans Journ. Roy. As. Soc., 1893, p. 509516; T. Tokiwai, Studien zum Sumetgadhdvaddna, p. 12-15; -- et inf. n° 598.
XXXVI,4,228.
Dans le Cite song lu (Trip., XVI, 7, p. 37 v°), cette histoire est racontée de la manière suivante : Au temps des générations passées, le roi d'un royaume fut piqué par un serpent venimeux; un maftre qui savait guérir les morsures venimeuses fit la conjuration chä-k'ie-lo (châgala , du bouc) et obligea le serpent venimeux â venir; il avait disposé auparavant un grand feu ; il dit au serpent venimeux : « Préférez-vous entrer dans ce brasier ou ravaler votre venin?» Le serpent venimeux fit cette réflexion : «Puisque ma salive est épuisée, â quoi me sert la vie ? C'est pourquoi, en ce qui concerne la proposition de reprendre ce que j'ai craché, je ne saurai ravaler cela ; je préfère mourir en entrant dans le brasier. » Ayant fait cette réflexion, il se précipita dans le feu. — Le Buddha dit aux gens assemblés : « Ce serpent, c'est maintenant Çâriputra; cet homme, dans ses existences passées, gardait ce qu'il avait accepté et abandonnait ce qu'il avait rejeté; maintenant aussi il agit de même. »
On trouve dans ce conte l'idée populaire que le serpent est capable, en suçant son propre venin, de guérir la blessure qu'il a faite, idée qui se retrouve dans le Pancatantra (trad. Dubois,
P.47)-
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