National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 |
152 TSA P'I YU KING (N°• 165-171).
Bhagavat, le Sambuddha, sa tête se serait brisée en sept d'avoir reçu un titre auquel il n'aurait pas eu droit (cf. Sûtrâlamkâra, tr. Huber, p. 161; Mahâuastu, éd..Sénart, III, p. 51-52; Tsa a-han king, Trip., XIII, h , p. ho r°). Kâçyapa reçoit les enseignements du Buddha et devient Arhat. Cependant sa femme, Miaohien, ne sachant plus que devenir, entre en religion dans la secte des hérétiques nus (Nirgranthas); mais, comme elle est fort belle, elle excite les désirs de ces hérétiques et cinq cents d'entre eux la violent ; elle va se plaindre à Pou-la-na (Pûrana) , grand maître de la secte : celui-ci commence par se déclarer incapable de réprimer les écarts de ses adhérents, il finit cependant par lui donner un sceau en terre qui doit lui servir de sauvegarde et charge deux cent cinquante hommes de se tenir à ses côtés. Miao-bien, s'étant rendue à Râjagrha avec les hérétiques, rencontre Kâçyapa qui la convertit au bouddhisme. Cependant le roi Wei-cheng yuan (Ajâtaçatru), qui avait tué son père, cherchait à oublier ses remords en se livrant au plaisir; comme Miao-hien était encore fort belle, on la prend et on l'amène au roi qui s'éprend aussitôt d'elle et lui fait partager sa couche. Mais au bout de quinze jours, Miao-hien est rappelée par le Buddha; elle s'envole dans les airs et revient parmi les nonnes; elle retourne encore auprès du roi qui, dûment endoctriné par elle, lui rend son vêtement et son bol de religieuse : après quoi, elle rentre dans la communauté des nonnes.
Beal, Romantic Legend, p. 316.
N° 165.
Sûtrâlamkâra, trad. Huber, p. 71-79.
N° 171.
Sûtrâlamkâra, trad. Huber, n° 87, p. 457-458.
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.