National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Cinq Cents Contes et Apologues : vol.4 |
KIEOU TSA P'I YU KING (N°' 90-95). 139
Autre rédaction du n° 2 0.
XXXVI, !l, 7ob-7la.
La fin dans Hivan-tsang ( lVlém. I, 49).
Cf. XXXVI, 3 , p. 571', et Ta tche toulouen, XX, 1, p. t o6 a.
Le conte du Tsa pao tsang king analysé dans le tome III, p. 2 1, est une autre forme de ce même récit.
Dans le texte, il y a un passage obscur relatif à un mécanisme â poissons. Je crois qu'on peut l'expliquer au moyen d'un autre passage qui se trouve dans le Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye tsa che (Trip., XVII, 1, p. 7 v°) : dans une maison somptueuse, on a couvert le sol de lieou-li (vaidûrya) de manière â figurer un étang; en outre, on a disposé sur la porte des poissons mécaniques dont l'ombre se reflète dans le lieou-li, en sorte qu'ils semblent nager dans l'eau; l'illusion est si complète qu'un visiteur ôte ses souliers pour traverser l'étang qu'il croit voir. Dans notre conte 95, il est probable qu'il était question d'un trompe-l'oeil analogue; la fille devenue reine habitait des appartements d'une magnificence telle qu'on pouvait y voir une semblable merveille. Le passage du Ken pen chouo yi ts'ie yeou pou p'i nai ye tsa che correspond d'ailleurs â un texte du Jyotisketvadâna dans le Divyâvaddna, p. 279, â un texte du Mahâbhetrata, II, 117 et h un texte du Hien yu king (Trip. , XIV, 9, p. 68 v°; I.-J. Schmidt, Der Weise und der Thor, p. 35/t ). Cf. Tibetan tales, p. 36 t, et la visite de la reine de Saba au roi Salomon.
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.