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0028 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / Page 28 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000290
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20   ED. CHAVANNES.   374

même pied les deux religions en donnant à un certain Li Tche-

tch`ang - ,   le titre de chef du Taoïsme et en conférant au
moine Hai-yunbb

I il    

e celui de chef du Bouddhisme 1). L'année

suivante (1252), il honorait du nom de Maître du Royaume un religieux bouddhiste des pays d'occident appelé Na-mo 115 M. et le chargeait de l'administration générale du Bouddhisme dans l'empire 2).

Na-mo et Li Tche-teh`ang ne tardèrent pas à eu venir aux prises; comme chacun d'eux cherchait à convaincre le souverain de son bon droit, eux ou leurs partisans se livraient à des joutes oratoires qui n'étaient en réalité que des plaidoyers dans un procès depuis longtemps pendant. Les Nestoriens et les Musulmans élevaient aussi la voix dans cette cacophonie ecclésiastique, et c'est au milieu de cette effervescence que le bon Guillaume de Rubrouck se trouva soudain jeté en 1254.

En 1255, un nouveau tournoi d'éloquence eut lieu à Karakorum, dans l'enceinte du palais impérial, auprès du pavillon Wan-ngan

nu3); Mangou-khan et plusieurs hauts dignitaires y assis-

taient. Le porte-parole des Bouddhistes fut un certain Fou-yu jeM Tel   p

abbé du temple Chao-lin qui se trouvait au nord de Chang-tou (à 80 li au NO. de Dolon-nor), (dans la circonscription) de Ho-lin

(Karakorum))    4L ~~ 1f,   4); le représentant des
Taoïstes n'était autre que Li Tche-tch`ang lui-même. La discussion ne tourna pas à l'avantage de ce dernier qui finit, s'il faut en

1) Yuan the lei pieu, chap. 1, p. 17 v°: o ft 'c ; T * le   , o

— D'après le Pieu wei ?ou (chap. III,

p. 67 r°, col. 14), ce taoïste s'appelait Li Tche-teh`ang   ' , mais on le désigne

aussi par son surnom Hao jan Π  ; ou par son nom religieux Tchen-tch`ang-tseu

  1. Yuan ehe lei pieu, chap. I, p. 18 ro: ~~)pig J   f

  2. Pien wei loti, chap. III, p. 68 r°, col. 7.

  3. Cette indication sur la situation du temple Chao-lin nous est fournie par le Pien wei Lou, chap. III, p. 68 r°, col. 17.

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