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0067 Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1
Inscriptions et pièces de Chancellerie Chinoises de l'époque mongol : vol.1 / Page 67 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000290
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411 INSCRIPTIONS ET PIkh:S DE CHANt;ELI.ERIE CIII1\'OIBES ETC.   57

Le Collège préfectoral de la capitale ') venait autrefois en importance immédiatement après le Kouo tsen kien avec ses livres classiques gravés sur pierre 2). Une collection de stèles (comme la sienne) ne se trouve dans aucune autre province. Citons par exemple: sous les Ts'in l'inscriptions en petits caractères (chouan du conseiller Li Sseu et de Yang-ping 3) ; sous les Tsin, l'inscription en caractères cursifs du yeou-kiun Wang Ili-tehe 4); sous les Tang, les inscriptions en vrais caractères réguliers de Yen T elien-king, de Lieou Kong-k'ivan et de Yu Che-nan 5); sous les Song, les inscriptions en genres divers de Kouo Tchong-chou 6) et du religieux Mong-ying 7). Tous ces monu-

  1. Tch`ang-ngan (Si-ngan fou) continuait â être désignée par le terme   : L:
    quoiqu'elle ne fût plus la capitale de l'empire â l'époque mongole.

  2. I1 s'agit de la fameuse série de stèles sur laquelle on grava en l'an 837 le texte de douze ouvrages canoniques. Cf. Kin che tseouei pieu, chap. CIX. Ces stèles se trouvent aujourd'hui encore dans le Pei lin ou Musée épigraphique de Si-ngan fou.

  3. C'est l'inscription de la montagne Yi   W   J   (219 av. J.-C.); j'en ai
    donné la traduction dans le second volume de Sseu-ma Ts'ien, p. 551-553. Cette inscription

est en général attribuée au conseiller Li Sseu'   ; d'après une autre tradition cepen-

dant, l'auteur serait Li Yangping     f   MI(    j   W   (cf. Kin che tseouei

pieu, chap. IV, p. 8 v°). Dans la notice que nous traduisons, Mong N'en-tch`anq paraît admettre que Li Sseu et Li Yang-ping peuvent revendiquer tous deux ensemble la paternité de cette inscription.

  1. Cette inscription, qui est intitulée 4   , est de l'année 365 p. C.
    (cf. Kin che tseouei pion, chap. XXV, p. 14 v° et suiv.). Sur Wang Hi-tche, qui eut le titre militaire de yeou kiun, voyez GILES, Biographical Dictionary, n° 2174.

  2. Sur Yu Che-nan (558-638), cf. GILES, op. cit., n° 2529 ; l'inscription dont il est

l'auteur est de l'année 626 et est intitulée   L   (cf. Kin ehe ts'ouei pion,

chap. XLI, p. 16 r° et suiv.). -- L'inscription écrite par Yen Tchen-k`ing (709-785, ap.

GILES, op cit., n° 2461) est de l'année 752 et est appelée   w   fp. (cf. Kin ehe

ts'ouei pien, chap. LXXXIX, p. 5 v° et suiv.). — L'inscription écrite par Lieou Kong-k`ivan (778-865, ap. GILES, op cit., n° 1325) est de l'année 838 et est connue sous le nom de (cf. Kin ehe ts'ouei pion, chap. CXI1I, p. 18 r° et suiv.).

  1. Kouo Tchong-chou (t 977, ap. GILES, op. cit., 1060) écrivit en 966 le fameux

petit traité taoïste Houang ti yin fou king   ' e   j' te 44 , R   en trois sortes d'écritures

différentes   dd[11     (cf. Kin che ts'ouei pien, chap. CXXIV, p. 7 v° et suiv.).

  1. En l'année 955, le religieux Mong-ying écrivit le texte du Ts'ien tseu wen en

caractères (chouan; cette inscription est connue sous le nom de e,-.ezt41. (cf. Kin ehe ts`ouei pieu, chap. CXXIV, p. 1 r° et suiv.).