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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

NOUVELLES RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES A BAMIYAN

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Grottes voisines du Buddha de c 3 mètres.

L'étude détaillée de l'ornementation des grottes réparties autour de la base

du colosse de 5 3 mètres fut menée à bonne fin grâce aux tours de bois édi-

fiées à l'intérieur des grottes par nos menuisiers (fig. 3 1 ). Les grottes II et V

n'avaient jamais été visitées (voir plan fig. III) ; vidées de leurs réserves de

grains durant le règne éphémère de Habibullah, elles étaient encore accessibles

lors de notre arrivée à Båmiyån (mai 19 3o). Il convient de dire que la grotte II

ne nous a ménagé aucune surprise, sa décoration correspondant sensiblement à

celle de la grotte I que nous devons étudier en détail.

Grotte 1(i ). — Cette grotte, de grandes dimensions (voir fig. 3 a et fig. III), à

plan octogonal et à pans légèrement obliques, est couverte en coupole ; une niche

à banquette est ménagée dans chacun des pans de l'octogone (sauf dans le hui-

tième, correspondant à l'entrée) ; chacune de ces niches abritait un Buddha assis,

inscrit dans un nimbe-auréole de forme trilobée nettement délimité par une déco-

ration visible dans plusieurs niches. Cette décoration, en léger relief, est formée

par le groupement de petits éléments, sensiblement de forme ovale, pourvus

de deux perles à la partie inférieure et de trois à la partie supérieure, que

l'on retrouve dans beaucoup d'autres grottes.

Un premier bandeau circulaire est visible immédiatement au-dessus des

niches ; ce bandeau est « bâti » ; mais sa décoration, formée d'un mélange de

terre, de paille bûchée et d'une très faible partie de mortier de chaux, est

entièrement appliquée ; on aperçoit de place en place des rinceaux au relief

assez accusé, très largement traités (fig. 3 3 ); les éléments feuillus qui apparaissent

çà et là sont singulièrement atrophiés. Sur ce premier bandeau reposaient les

socles quadrangulaires supportant des Buddhas assis, placés sous des arcatures

trilobées (voir fig. 34) reposant par leurs éléments de liaison sur des pilastres

à fût trapu pourvu d'un chapiteau pseudo-corinthien. Les Buddhas ont dis-

paru : quelques socles subsistent encore ainsi que les nimbes-auréoles trilobés.

On aperçoit (fig. 34) les trous d'encastrement des goujons qui maintenaient à

la paroi statues et pilastres. La partie supérieure externe des arcatures se

renfle légèrement au sommet pour supporter de petits vases côtelés, ornés à la

base de rubans dont les extrémités s'étalent de chaque côté du vase. Du col

(I) Voir Antiquités bouddhiques deBQnli än, pl. XXX, a.

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