国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Southern Tibet : vol.7 | |
南チベット : vol.7 |
RÉMUSAT, FRASER, LEYDEN, AND ERSKINE.
144
The sharp eye of Emperor Baber had observed the Himalaya, the nations living in the mountains, and the country situated north of them, and he certainly knew much more of these regions than appears from his memoirs. He calls the Himalaya »the northern range of hills», and goes on saying: »Immediately on crossing the river Sind, we come upon several countries in this range of mountains, connected with Kashmir, such as Pekheli and Shemeng. Most of them, though now independent of Kashmir, were formerly included in its territories. After leaving Kashmir, these hills contain innumerable tribes and states, pergannahs and countries, and extend all the way to Bengal and the shores of the Great Ocean. About these hills are other tribes of men.» Thus he knows the immense length of the Himalayan System. And he has done his best to gather information about its inhabitants. »With all the investigation and inquiry that I could make among the natives of Hindustân, I could get no sort of description or authentic information regarding them.... The chief trade of the inhabitants of these hills is in musk-bags, the tails of the mountain-cow (yak), saffron, lead, and copper. The natives of Hind call their hills SewàlikParbat .... On these hills the snow never melts, and in some parts of Hindustân, such as Lahore, Sehrend, and Sambal, it is seen white on them all the year round. This range of hills takes the name of Hindû-kûsh, near Kabûl, and runs from Kabûl eastward, but inclining a little to the south. All to the south of this range is Hindustân. To the north of these hills, and of that unknown race of men whom they call Kâs, lies Tibet. A great number of rivers take their rise in these mountains, and flow through Hindustân.» T Baber thus extends the name » Sewalik» to the whole
M'
I A. PAVET DE COURTEILLE translates this passage as follows: »Au nord se trouve une chaîne de montagnes qui se relie à celle de l'Hindu-Kouch, du Kâfiristân et de Kachemir. Au nord-ouest sont situés Kaboul, Gazna et Kandahar. Une fois qu'on a passé le Sind la terre, l'eau, les arbres, les pierres, les populations, les coutumes, les usages, tout appartient à l'Hindoustân. J'ai déjà parlé des montagnes qui s'élèvent au nord et au milieu desquelles on rencontre, au delà du Sind, des contrées qui dépendent de Kachemir. Quoique, à l'époque actuelle, la plupart de ces districts montagnards, tels que Pekli et Chehmeng, ne relèvent plus de Kachemir, ils faisaient autrefois partie de ses possessions. Au delà de Kachemir, les mêmes montagnes comprennent une foule de tribus et de districts qui se prolongent sans interruption jusqu'au Bengal ou, pour mieux dire, jusqu'au bord de l'Océan. Quelques renseignements que j'ai pris auprès des natifs de l'Hindoustân, ils n'ont pu rien m'apprendre de certain sur ces montagnards .... Les produits qu'on tire de chez eux sont le musc en bourse, les crins de boeuf marin (koutas-i-bahari), le safran, le plomb et le cuivre. Cette chaîne de montagnes porte dans l'Inde le nom de Saoualak-Parbat, c'est-à-dire les cent vingt-cinq mille montagnes, saoualak signifiant `cent vingt-cinq mille' et parbat signifiant `montagne'. La neige ne disparaît jamais de cette region et, de même que dans quelques autres parties de l'Hindoustan, telles que Lahor, Sirhind et Sunbul, elle s'y montre toujours éblouissante de blancheur. A Kaboul, la chaîne est appelée Hindou-kouch et se développe à l'orient de cette ville en inclinant légèrement vers le sud. Tout ce qui est au sud, par rapport à elle, dépend de l'Hindoustan. Au nord de ces montagnes et de ces peuplades inconnues qu'on désigne sous le nom de Kes se trouve le Tibet. De nombreux fleuves descendent de ces gorges et coulent à travers les plaines de l'Hindoustan .... Les Saoualak-Parbat renferment les réservoirs de
toutes ces masses d'eau ....» — Mémoires de Baber .... Traduits pour la première fois sur le
texte djagatai. Tome II. Paris 1871, p. 177. — The French scholar praises in high terms the edition of LEYDEN and ERSKINE, though he also criticises them on account of their insufficient knowledge of the jagatai language.
?i ;
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。