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0025 Histoire Générale de la Chine : vol.3
中国史概説 : vol.3
Histoire Générale de la Chine : vol.3 / 25 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES MING   23

et Wang Tso se rendirent au-devant de lui pour négocier. Les uns conseillaient à Kien Wen Ti de fuir au Tche Kiang et au Fou Kien ; d'autres préféraient le Hou Kouang et le Kouang Si; Fang Hiao-jou était d'avis de défendre la capitale; le prudent Ts'i T'aï se rendit _du côté de Kouang Te Tcheou sous prétexte d'accélérer l'arrivée des secours; non moins poltron Houang Tseù-teng se dirigea vers Sou Tcheou pour faire équiper des barques. Cependant Yen s'emparait des portes de la ville, Kin tch'ouan men -au nord, et Tchao Yang men à l'est, qui lui furent livrées par LI KING-LOUNG, et TCHOU HOUEI, prince Kou Wang, fils lui-même de Houng Wou : les uns proposaient à l'empereur de mourir ; d'autres comme Fang Hiao-jou de résister, Tchin Tsi de se faire bonze. Celui-9i ne lui donnait ce conseil que parce que Wang Yueï et lui, également affectionnés à leur 'souverain, avaient imaginé un moyen de lui sauver au moins la vie, en supposant un écrit de l'empereur Houng Wou, qu'ils avaient mis, ainsi qu'un habit de bonze, dans un coffre bien scellé; dessus était une inscription qui défendait de n' ouvrir cette cassette que quand un grand malheur arriverait. Après que Tchin Tsi eût proposé à Kien Wen Ti de se faire bonze plutôt que de mourir, Wang Yueï se mit à genoux, et lui dit que son aïeul étant sur le point de mourir, avait laissé cette cassette avec ordre de ne l'ouvrir que dans un grand désastre, et qu'il ne pouvait y en avoir de plus fâcheux que celui où l'on se trouvait. L'empereur se fit sur le champ apporter cette cassette, faite de cuivre rouge et garnie de fer, fermée à double cadenas : sa vue fit une si grande impression sur lui, qu'il ordonna aussitôt de mettre le feu à l'appartement le plus reculé de son palais. L'impératrice Ma Che, persuadée que tout était perdu pour son époux, se précipita dans les flammes. Tchin Tsi, ayant ouvert la cassette, on y trouva d'abord trois sortes de patentes de Ho Chang, appellées l'une Ying wen, l'autre Ying neng, et la troisième Ying Hien, que ces religieux donnent suivant le grade qu'on reçoit dans leur ordre. Dessous étaient l'habit, le bonnet, les souliers et la ceinture de Ho Chang, avec dix pains

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