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Histoire Générale de la Chine : vol.3 | |
中国史概説 : vol.3 |
CHAPITRE XXVII K'ien Loung (suite).
LES relations de la Chine avec les pays étrangers au cours des xvie, xviie et xville siècles, n'ont eu aucune influence sur la direction générale de la politique de
cet Empire; elles sont en quelque sorte en marge de l'histoire de ce grand état et on en peut donner le récit sans avoir à tenir compte des événements qui se déroulent dans le pays. L'étranger, réduit au séjour de Canton, n'est connu du Gouvernement central que comme sujet de l'un de ces nombreux pays tributaires qui gravitent dans l'orbite du Céleste Empire et viennent présenter leurs hommages empressés au Fils du Ciel.
Marchands On désignait à Canton, sous le nom de Hong ou Hâng,
hanistes. les maisons de commerce et en particulier celles des marchands indigènes privilégiés, intermédiaires ou garants des négociants étrangers; d'où les expressions de Hong Merchants ou de Marchands hanistes ; la réunion de ces hanistes
était appelée Co-hong ou Co-hang. Le terme factorerie désignait plus particulièrement les maisons des étrangers, résidence et bureaux ; les hong servaient également de magasins.
Les réunions des hanistes se tenaient sous la présidence du Homo, dans un bâtiment appelé Koung seu, «Compagnie» d'où, avec la prononciation locale, Consoo, et Consoo House. Le Hoppo, que SONNERAT appelle l'Opeou, et RENOUARD DE STE CROIX le haupoul, était le titre donné par erreur par les étrangers au haut fonctionnaire placé à la tête des Douanes maritimes qui, représentant le Ministère des Finances, Hou Pou, était désigné par ce nom déformé. C'était prendre le Pirée pour un homme. Le surintendant des Douanes est appelé Hari Kouan Kien tou, mais à Canton,
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