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1245-1247. Le franciscain Jean du Plan de Carpin, ambassadeur du pape Innocent IV près de Gayouk Khan à Sira-Ordo , s'exprime de la sorte sur ce prince

Spondebant Graeci , qui curiam ejus incolebant , clerici, eum fore christianum : id quod propterea non incredibile vibebatur, quod ante tentorium sacellum erat extructum, in quo sacra christiana Graccorum more publice celebrantur et ea qui curabant regiis expensis alebantur.. Dicebant etiam nobis christiani, qui erant de familia ejus, quod credebant firmiter quod debet fieri christianus ; et de hoc habent signum apertum quoniam ipse tenet clericos cfiristianos et dat eis expensas, christianorum etiam capeilam semper habet ante majus tentorium ejus et cantant publice et aperte, et pulsant ad horas secundum morem Gracconuna, ut alii christiani, quantacumque sit ibi multitudo Tartarorum, quod non faciunt aiii duces 1.. .

I 252. Alaï-ed-din, l'auteur du Tari kh Djihankushaï , dit que les chrétiens sont appelés arcaon par les Mongols2. La protection particulière que les chrétiens trouvaient à la cour de Gayouk y attirait un grand nombre de moines de l'Asie Mineure, de Syrie, de Bagdad, du pays des Aas (Alains)

tet7   ± ( a; l'expression les deux familles désigne

les Jehoud (Juifs) et les Tersa; les Tersa sont les sectateurs de Jésus. Cf. Spiegel, Avesta, p. 19.

1 D'Avezac, Notice sur les anciens voyageurs en Tartarie, Recueil de voyages et de mémoires, t. IV, 1839. Relation des Mongols ou Tartares, par le frère Jean du Plan Carpin ,.de l'ordre des Frères Mineurs, légat du Saint-Siège apostolique, nonce en Tartarie pendant les années 1245, 1946, 1247, p. 37o. — Paulsen, Historia Tartaroram ecclesiastica, p. 49.

2 Vil. sup., p. t, n. 2, et inf. p. 81.