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Tchingkis Khan avait eu soixante-douze de leurs princes sous ses ordres. De leur côté, les annales mongoles-chinoises nous rapportent qu'en 1 229 et en i 2 4 i , lorsque l'armée d'Ogotaï eut atteint la contrée des Aas (Alains), le chef de ceux-ci se soumit spontanément et qu'un régiment de mille Alains fut retenu pour la garde particulière du Grand Khan; le même ouvrage nous dit qu'en i 236 - 1 237 Mangou enrôla dans ses gardes du corps la moitié des troupes du prince alain, Arsian, dont le fils cadet nommé Nicolas prit part à l'expédition des Mongols dans le Kara-djangl (Yun-nan). Cette garde impériale, composée d'Alains, subsistait en i 272, i 286 et i 309 2; telles sont les dates auxquelles l'histoire chinoise nous en parle encore comme divisée en deux corps, dont le quartier général se trouvait dans la province de Ling-pei (Karakorum). Enfin nous voyons des Alains, résidant â Khanbalik et devenus catholiques romains, correspondre en 1336 avec le Saint-Siège 3.
3° Les Ruthènes (Russes). -- Photius, patriarche de Constantinople, après avoir créé le schisme des Grecs en 858, envoya des missionnaires parmi les Ros et établit un évêque h Kiew, alors résidence des Grands Princes. Ce schisme fut consommé en i o53 par Ceruleus, un des successeurs de Photius; ce ne fut qu'en i 588 que les Russes se séparèrent du
1 Yuan-chi, k. c'xiii, csxxu; Bretsehneider, Mediceval ftiesearchss, p. 88, 89.
Yuan-chi, k. Lxxxvi, P. 15.
d Vide sup., P. 6i.
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