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prêtres étrangers, si nombreux qu'ils aient pu être, n'implique pas une immigration considérable de Nestoriens; j'entends par ià que, parmi ces chrétiens venus de Perse en Chine, on devait compter plus de prêtres que de laïques.

Par l'autre route, celle de Saraï, arrivaient en Chine des chrétiens non plus nestoriens, mais de rite et de liturgie grecs; c'étaient des Géorgiens-Ibères, des Alains-Aas et des Ruthènes (Russes), que l'invasion des Mongols vers l'ouest avait, dans son reflux, entraînés de gré ou de force à la suite de ses armées jusque dans les provinces les plus reculées du Céleste Empire; du Pian de Carpin, Marco-Polo, G. de Rubruk, les deux Hay thon , Marignoli et Raschid Eddin sont d'accord sur ce point avec l'histoire chinoise des Mongols :

1° Les Géorgiens (Sapires ou Ibères). — C'est en

2 z i qu'eut lieu la première des trois expéditions mongoles contre la Géorgie, et c'est de là que ces Tar tares, après avoir traversé le Caucase, faute d'avoir pu s'emparer de la forteresse de Derbend, allèrent envahir le territoire des Alains, des Lezghiz, des Cir-

ffj , elle-même située à une lieue au sud des ruines du palais de

Tchagan-nor (Tsagan Balgasoun   lac E 141 I Û   ) , à mi-

route de Péking et de Tchao-nai-man-sse fB %j   où se
trouvent les ruines de-l'ancienne Chang-tou j411i , capitale d'été de.; empereurs mongols. (Cf. Missions de Chine et du Congo, n° 28 , mars 1891 , chez Pallenius et Centerick , 37, rue Iles Ursulines, à Bruxelles.) Vil. sup. p. 33, n. 3 et p. . z , n. 5.