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Serindia : vol.3 |
Part v] CHINESE INSCRIPTIONS ON PAINTINGS 1339
Tcheou, il vint rendre hommage à la cotir; on lui conféra les titres de gouverneur militaire (tsie-tou-chi) de son district,5 de contrôleur (kien-kiao), de commandant (t`ai-wei), d'assimilé aux tchong-chou men-Ma, de ptingtchang-chi ; on fondit un sceau pour lui en faire présent. La troisième année kien-long (962), on augmenta ses titres en le nommant en même temps tchong-chou-ling et son fils (Ts`ao) Yen-king devint délégué protecteur de l'arrondissement de Koua.
La cinquième année hing-kouo (98o) (Ts`ao) Yuan-tchong mourut.
Son fils (Ts`ao) Yen-lou envoya des gens apporter tribut. On conféra à titre posthume à (Ts`ao) Yuantchong le titre de roi régional de Touen-houang ; on donna à (Ts`ao) Yen-lou le titre de gouverneur militaire de son district ; son frère cadet (Ts`ao) Yen-cheng devint préfet de Koua-tcheou et (un autre de ses frères cadets, Ts`ao) Yen-jouei, fut nommé surveillant général dans le ya-men (de Cha-tcheou).
La quatrième année hsin-p`ing (rooi), (Ts`ao) Yen-lou et (Ts`ao) Yen-jouei furent mis à mort par leur neveu (Ts`ao) Tsong-cheou. (Ts`ao) Tsong-cheou exerça provisoirement les fonctions de président (lieou lieou) et il prit son frère cadet (Ts`ao) Tsong-yun pour administrateur provisoire à Koua-tcheou ; il adressa une requête à l'empereur pour demander un insigne d'autorité avec drapeau ;6 alors on conféra à (Ts`ao) Tsong-cheou le titre de gouverneur militaire (tsie-tou-chi) et à (Ts`ao) Tsong-yun les titres de contrôleur (kien-kiao), chang-chou tso p`ou-ye, administrateur de Koua-tcheou ; (Ts`ao) Tsin-chouen, fils de (Ts`ao) Tsong-cheou, fut nommé chef d'état-major dans l'intérieur du ya(-men).
A la fin de la période ta-tchong siang-fou (1008-1016), (Ts`ao) Tsong-cheou mourut. On donna à (Ts`ao) Tsin-chouen le titre de gouverneur militaire de son district, et son frère cadet (Ts`ao) Yen-houei reçut les titres de contrôleur (kien-kiao), président du ministère de la justice, administrateur de Koua-tcheou. (Ts`ao) Tsinchnuen adressa une requête au trône pour demander un exemplaire du Tripitaka écrit en lettres dorées, ainsi que du thé, des médicaments et des feuilles d'or; un décret impérial lui fit don de cela. Puis, au début de la période tien-cheng (1023-1024) il envoya une ambassade à la cour pour exprimer ses remercîments et pour
apporter en tribut de l'encens, du sel d'ammoniaque et des blocs de jade. •
Depuis la période king-yeou (1034-1037) jusqu'à la période houang-yebu (1049-1053) ce pays apporta en tout sept fois des produits locaux en tribut.
C'est-à-dire tsie-tou-chi du district militaire de Koueiyi. Dans la note inscrite sur le dessin découvert par Sir A. Stein, en 966, Ts'ao Yuan-tchong porte effectivement les titres de tsie-tou-chi du district militaire de Kouei-yi, et de contrôleur (kien-kiao) ; il a aussi celui de spécialement
promu (t'o tsin) et il est investi du titre de grand roi.
6 Ces insignes sont déjà mentionnés par le Tcheou li (trad. Biot, t. i, p. 335) : ' Sur les routes et chemins on emploie les tablettes au drapeau.'
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