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Études sur l'Art Bouddhique de l'Inde : vol.1 |
entière. Celle-ci embrasse encore, d'une part les jatalea, c'est -h-dire les innombrables vies antérieures pendant lesquelles le futur Buddha s'est qualifié par l'exercice de toutes les vertus pour la réussite suprême de la parfaite Illumination ; et d'autre part, postérieurement au Pari-Nirvana, il existe encore tout un cycle de traditions (en termes techniques, avadâna,) relatives à la dissémination des reliques du Maître jusqu'à l'époque d'Asoka. Or dans ces deux périodes, celle antérieure â la dernière renaissance du Bienheureux et celle postérieure â son ultime trépas, deux champs nouveaux s'ouvraient, débarrassés de toute entrave traditionnelle, â l'exploitation artistique de nos sculpteurs : ils s'y sont librement donné carrière.
Vous comprenez ainsi pourquoi les tailleurs de pierre de Barhut ont puisé beaucoup plus largement au trésor de contes et de fables des jâtaka qu'aux traditions relatives â la vie dernière du Maître. Là aucun précédent ne les gênait, et ils pouvaient représenter le Bodhisattva â leur fantaisie sous toutes les formes animales ou humaines.' Les représentations de jâtalca sont moins nombreuses â Sânchî qu'à Barhut : %nais en revanche les décorateurs des portes ont eu recours au second des deux expédients que je viens de vous signaler : ils ont illustré, â commencer par la fameuse guerre avortée des reliques, plusieurs scènes postérieures au Nirvâna et d'où par suite la figure du Buddha était naturellement absente.2
La Syntliése.—Cette fois vous pouvez vous considérer
V. B.B.A., pi. V, VI.
V. ibid., pl. X, 2 et C.H.Z, pl. XXIII, n° 63 et 64.
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