elles pas aussi leur part dans les hommages des fidèles ? B. nous convient d'autant mieux d'être prudents que, il n'y a pas si longtemps, nous n'aurions vu par exemple, dans le décor du linteau supérieur, sur la façade qu'une rangée de cinq stûpa encadrant deux arbres et sur la face postérieure qu'une rangée de sept arbres: or, â présent, nous savons qu'en fait nous avons dans ces sept symboles la représentation figurée de notre BuddhaSâkya-muni et de ses six prédécesseurs. Quant aux dés et aux montants qui séparent les linteaux nous y retrouvons les vieux motifs familiers de la Nativité, de l'Illumination, de la Prédication et du Pari-nirvana ; et sûrement les deux linteaux inférieurs vont, comme les jambages, avoir aussi â nous conter quelque légende bouddhique.
Commençons par le reconnaître : sur le jambage de droite nous surprenons une fois de plus nos vieux sculpteurs en train de prendre la tangente pour échapper subrepticement au joug qu'ils n'osaient secouer de front. Toute la façade du pilier est occupée par la superposition des six premiers étages des paradis bouddhiques, les seuls qui appartiennent encore au monde des plaisirs sensuels, donc au domaine des sens, donc â celui des arts plastiques. C'était toujours, n'est-
ce pas, autant de surface de couverte. Mais ailleurs nous revenons â la légende du Buddha. Comme la
description détaillée de chacune de ces scènes a déjà été publiée,1 bornons-nous à citer ici, sur la façade du linteau médian le Grand départ de la Maison "
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