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Histoire Générale de la Chine : vol.2 | |
中国史概説 : vol.2 |
LES MONGOLS 397
présents qu'elle apportait, comme un acte d'hommage de la part du roi de France, et sa réponse, qu'elle envoya par des messagers qui accompagnèrent les deux dominicains, ne contenait que la sommation accoutumée de prêter obéissance, de payer tribut etIe venir en personne rendre hommage au chef de l'empire mongol; en. sorte que le roi de France, selon l'expression de Joinville, se retentit fort, quand il y envoya ».
« Quant li grans roys des Tartarins ot receu les messaiges et les presens, il envoia querre par asseurement plusours roys qui n'estoient pas encore venu à sa merci ; et lour fist tendre la chapelle, et lour dist en tel manière : « Signour, li roys de France est venus en nostre merci et sugestion, et vezci le tréu que il nous envoie ; et se vous ne venez en nostre merci, nous l'envolerons querre pour vous confondre. » Assés en y ot de ceus qui, pour la poour dou roy de France, se mistrent en la merci de cèli roy.
» Avec les messaiges le roy vindrent li lour, et aportèrent lettres de lour grant roy au roy de France, qui disoient ainsi : « Bone chose est de pais ; quar en terre de pais manquent cil qui vont à quatre piez, l'erbe pesiblement. Cil qui vont à dous, labourent la terre (dont li bien viennent) paisiblement. Et ceste chose te mandons-nous pour toy avisier; car tu ne peus avoir pais se tu ne l'as à nous. Car prestres Jehans se leva encontre nous, et tex roys et tex (et mout en nommoient) ; et touz les avons mis à l'espée. Si te mandons que tu nous envoies tant de ton or et de ton argent chascun an, que tu nous retieignes à amis ; et se tu ne le fais, nous destruirons toy et ta gent aussi comme nous avons fait cens que nous avons devant nommez ». Et sachiez qu'il se repenti fort quand il y envoia 1. »
Les Frères Prêcheurs, qui s'étaient embarqués à Chypre, passèrent par Antioche et mirent un an pour se rendre chez le Grand Khan : Kouyouk étant mort, ils assistèrent à 'l'élection de Mangkou Khan ; ils furent d'ailleurs bien traités . Le roi de France ne pouvait rester sur cet insuccès ; il résolut d'envoyer aux Mongols une nouvelle mission dont
I . JOINVILLE, Saint Louis, éd. Natalis de Wailly, 1868, p. 175.
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