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Histoire Générale de la Chine : vol.2 | |
中国史概説 : vol.2 |
378 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
Prince
Georges.
Les
Nestoriens.
son inscription funéraire rédigée par le grand écrivain YOUEN HAO-WEN. Särgis était le petit-fils de Tämür-ügä et le fils de Bar Çauma Eliso'. Un des plus célèbres écrivains « chinois » du )(Ive siècle, MA TSOU-TCH'ANG, était en réalité un Ongut, arrière-petit-fils de ce Särgis, et il nous est parvenu de lui une inscription funéraire d'An haut intérêt qu'il avait composée pour son grand-père YOHANAN, le fils de Särgis. Nous y retrouvons toute une sérié des noms chrétiens en usage chez les Nestoriens CHEN-WEN (Siméon), K'OUO-LI-KI-SE (Georges), PAO-LOU-SE (Paulus), YO-NAN ( Johanan, Jean), YA-KOU (Yakub , Jacques), T' IEN-HO (Den-ha), Yi-CHo (Yis o, Jésus), LOU-HO (Luc) ; . YA-Kou est d'ailleurs signalé comme un chrétien dans l'Histoire des Youen »1.
Le prince Georges, appartenant à la tribu des Ongut, est considéré par Marco Polo qui en fait le roi de Tenduc comme le descendant du Prestre Jean ainsi d'ailleurs que par Jean de Monte-Corvino, qui en parle longuement dans sa lettre de janvier 1305 ; l'évêque de Khan Baliq nous dit que Georges était nestorien et qu'il s'attacha à lui l'année même de son arrivée. Jean convertit au catholicisme Georges, qui servait la messe dans son costume officiel, et fit construire une église dédiée à Dieu, à la Sainte Trinité et à Notre Seigneur, à laquelle le Pape donna le nom d'Eglise de Rome. Georges prit part à la lutte de K'oublai contre Kaidou en 1266; il fut tué en 1298, laissant un fils de neuf ans CHoUNGAN ; il devait traduire le Rituel latin avec Jean ; après la mort de ce chef, au grand chagrin de Monte-Corvino, ses frères retombèrent dans l'hérésie nestorienne; son inscription funéraire fut rédigée au début du xive siècle par
YEN FOU. -
C'était sous forme nestorienne que nous trouvons maintenant le christianisme en Chine ; après l'édit de proscription de 845, les Nestoriens, s'ils subsistent en Asie Centrale, où.l'on trouve de nombreuses sépultures dans le Semiretchie et l' Ili, disparaissent de la Chine proprement dite et dès l'an i000 on n'y trouve aucune de leurs églises; sous les
1. P. PELLIOT, T'oung Pao, déc. 1914, p. 63o.
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