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Les pays d'Occident d'après le Heou Han Chou : vol.1 | |
後漢時代の西域諸国 : vol.1 |
72 ED. CHAVANNES. 218
Pour ce qui est de la doctrine bouddhique et de sa divine in-
fluence transformatrice, elle est originaire du Chen-tou ttp (Inde).
Cependant les traités géographiques datant des deux dynasties Han n'en disent rien. Tchang Kien g s'est borné à écrire: «Ce
pays est le plus souvent chaud et humide; les habitants montent
sur des éléphants pour combattre» 1). Quant à Pan Yong ,
quoiqu'il
ait exposé gens que ces ens adorent le Buddha il„ et
qu'ils ne tuent ni n'attaquent 2), cependant il ne nous a rien
transmis sur le style parfait et sur la doctrine excellente (des livres
saints), sur le mérite qu'ont ceux-ci de guider les hommes et de 1
leur faire comprendre (la vérité).
Pour moi, voici ce que j'ai entendu dire à ceux qui, plus tard, 3
ont parlé de ce sujet: Ce royaume est plus florissant encore que le i
Royaume du Milieu ; la torche de jade y tient en harmonie les in- i
fluences des saisons 3); c'est là que les saints surnaturels sont des- i
cendus et se sont ' rassemblés 4); c'est là que des gens sages ont dressé haut leur vie 5); les prodiges des vestiges divins (qui s'y trouvent) ne peuvent s'expliquer que d'une manière surhumaine; l'évidence des exaucements (qu'on y a vus s'accomplir) est une chose qui est supérieure au ciel même.
Si cependant (Tchang) K'ien et (Pan) Yong n'ont rien entendu
Ces deux phrases se retrouvent presque textuellement dans le chap. CXXIII (p. 4 r°) de Sseu-ma Ts'ien qui est fondé sur le rapport de Tchang Eeien.
Voyez plus haut, p. 192, lignes 26. Ce texte confirme l'assertion de Pan Ye qui, au commencement de ce chapitre, annonçait qu'il se fondait sur le rapport officiel de Pan Tong; cf. p. 149.
Dans l'inscription de Kiang Ring peu * , qui est de l'année 640 p.C.,
on lit la phrase: p „ ; J «(La dynastie Tang régularise la
torche de jade pour diriger les millions d'hommes du peuple». D'après le dictionnaire Eul ya, l'expression «torche de jade» symbolise l'harmonie des quatre saisons.
Allusion aux divers Buddhas; d'après le commentaire, il ne s'agirait ici que du seul
(Akyamuni; il faudrait alors traduire le mot A comme ayant le sens de «s'établir» et non celui de «se rassembler».
Les disciples du Buddha sont ici désignés.
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