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L'Œuvre de la Délégation Archéologique Française en Afghanistan (1922-1932) : vol.1 |
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Crotte I. | le haut et vers le bas de la frise. Les éléments de la poutraison qui sont en contact avec la corniche délimitent la partie inférieure d'ornements modelés en forme de parallélogrammes à bordure de pétales de lotus, pourvus de baguettes en relief ; ces ornements sont associés par paires, des griffons cambrés et dressés s'y inscrivent, alternativement tournés de profil à droite et de profil à gauche. Dans la plupart des cas ces griffons portent un corne frontale recourbée ; leur bec exagérément crochu émet des flammes ; le cou, en col de cygne, est pourvu d'un rudiment de crinière dentelée "1" d'un type nettement sassanide. Les fausses poutres de l'élément supérieur sont également ornées à leurs extrémités de pièces parallélogrammatiques pourvues d'un décor de rinceaux à double involution. La face interne des poutres porte une frise de canards passants. Cette grotte à plan octogonal est couverte en coupole. Une niche à banquette est ménagée dans chacun des pans de l'octogone (sauf dans le huitième correspondant à l'entrée), chacune de ces niches abritait un Buddha assis, inscrit dans un nimbe-auréole de forme trilobée nettement délimité par des élément. décoratifs qu'on aperçoit dans plusieurs niches. Un premier bandeau, orné de rinceaux feuillus, court au-dessus de ces niches, il constitue le support des socles quadrangulaires, encore visibles aujourd'hui, qui servaient de siège à des Buddhas assis, tous détruits, qui trônaient sous des arcatures trilobées ornées de rinceaux; ces arcatures reposaient sur des pilastres à fût trapu. Les arcatures sont surmontées de petits vases côtelés. dont la base est ornée de rubans sinueux; du col s'échappe un liquide représenté par deux ondes, aussi schématiquement tracées que les rubans de la base. Des pièces de raccord subsistent de place en place entre les arcatures : elles représentent une manière de transition entre le type classique de la Gor-gone et le Kirti-mukha de l'Inde. Ces figures servaient de support à des Buddhas assis qui étaient fixés au mur par des goujons de bois dont on aperçoit les trous d'encastre- | ||
1) 15, p. 28. |
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