National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0026 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / Page 26 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000250
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

14 ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES. [206]

et les Tang-hiang et qu'il était bien plutôt sous la dépendance des Tibétains que sous celle des Chinois. La relation de Kao Kiu-hoei ajoute ces mots : a A dix li au sud de Koa tcheou est la montagne des sables qui chantent; on dit qu'en hiver et en été il s'y produit très fortement des bruits semblables au tonnerre 1. D Ce texte nous explique pourquoi les grottes des Mille Buddhas, voisines de ces dunes de sable, sont souvent appelées du nom d'un temple qui s'y trouve, le temple du bruit du tonnerre 2.

Après le passage de l'ambassadeur Kao Kiu-hoei, Clia tcheou continua à être gouverné par des membres de la famille Ts'ao jusqu'à ce que, entre 1034 et 1037, il fût annexé au royaume Si Hia. La puissance des Si Hia fut abattue par les Mongols en 1227.

C'est à l'époque mongole que remontent deux autres inscriptions (n°' IX et X) , dont nous devons les estampages à M. Bonin.

Ces deux stèles ont été érigées en 1348 et en 1351 par un

ecclésiastique nommé Cheou-lang   , pour commémorer les
fondations religieuses du roi de Si-ning, Sou-lai-man A * ë~ *I. Ce Sou-lai-man, ou Soleyman, malgré son nom mahométan, paraît avoir été fort libéral pour le bouddhisme; ce n'est pas à dire cependant qu'il fût *bouddhiste, et peut-être ne devons-nous voir ici qu'une preuve nouvelle de cette tolérance que les princes mongols eurent pour toute espèce de religion. Le nom de Sou-lai-man, roi de Si-ning, se retrouve dans l'histoire chinoise des Yuen; nous y lisons qu'il fut nommé roi de Si-ning en 13 2 g et qu'il était le descendant à la quatrième génération de Temougou-utchugen, le troisième des frères cadets

Ou tai che, chap. Lxxiv, p. 5 r• : JJS, I{   -}'   P 8111   ~X   fr g A.

it i   —'   é f; cf. p. 201, n. 3.