National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0107 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / Page 107 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000250
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

[277] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS.   85

la pierre inébranlable ; mais ses actions glorieuses n'avaient point encore atteint leur apogée, lorsque soudain on annonça sa mort; il avait joui de cinquante-deux années de vie. Ii mourut dans son palais privé 2 à Toenhoang 3.

Son oncle défunt, le religieux Miao-pien, fut, chez les barbares, à cause de l'élévation de sa conduite et de l'éminence de ses talents, un objet d'admiration et un appui pour les autres hommes au loin et au près. Sa renommée pénétra jusque chez le roi des Jong, le btsanpo, qui l'envoya chercher et le retint dans son palais h; il lui donna en même temps le titre de « celui qui s'approche de l'autel pour faire les offrandes ». o par sa maîtrise du manche de la discussion 5; de sa dialectique vaste comme la mer, et du courant (de son éloquence) qui absorbait tout, le bienfait se répandit sur Toenhoang; ce fut une protection qui rendit prospère sa famille et son voisinage. Le religieux éminent Pao-yue le prit pour son compagnon. Les traces qui sont restées de la sagesse de ce religieux ont été un éventail (rafraîchissant) pour la région de Ho et de Long.

Sa mère défunte, la t'ai fou jen, née Fan, fut le grand trépied de la région du Long(-toei) et du Cha(-mo) 6, l'illustration singulière d'un clan florissant.

La pierre inébranlable parait désigner ici la réputation ou la gloire du héros.

s 5 t est ici pour   «demeure prin-
cière».

' A partir d'ici, l'inscription fait successivement l'éloge de plusieurs personnes, les unes décédées, les autres encore en vie , qui furent apparentées au défunt.

° Ce passage est intéressant parce qu'il montre les relations étroites qui subsistaient entre les habitants de Cha tcheou et les Tibétains.

s Le w 411 , littéralement «le manche de la discussion» , devait être une sorte de baguette que l'orateur tenait en main pour accentuer ses gestes. Dans une poésie faite par un certain Yu Sin, à l'occasion des funérailles d'un religieux . (citée dans le P'ei wen yun fou) , on lit : «Dans la boite de jade, s'est cassé le manche de la

discussion; du fleuve suspendu ( c'est-à-dire de la bouche du religieux) d'où jaillissait comme un fleuve d'éloquence, est tombé l'aiguillon dey„la dialectique »

L bas o iLgg ie   o . -
Dansl'ouv rage bouddhique intitulé Teh'oan teng lou , on trouve la phrase suivante (citée dans le P'ei wen yun fou) : «Le maitre de la Loi Ta- lang , du temple Si-yun,. chaque fois qu'il soutenait une discussion , tenait dans sa main une branche de pin dont il se servait comme de manche de la

discussion.» # ,   * 101

± o

o likt*i* tSaillo Dans notre inscription, la phrase signifie simplement que le ,religieux . Miao-pien était un maitre dans l'art de la discussion.

.

° L'expression   8, se retrouve à hi
fin de la biographie de Pan Tch'ao dans le Heou Han chou, dans une phrase où..