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0041 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / Page 41 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000250
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[221] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS.   29

Notre saint empereur eut compassion de la multitude de ce peuple'; il déploya alors les consolations et les punitions. Il ordonna donc par décret que Heou Kiun-tsi 2, porteur d'un insigne de délégation , grand officier du koang-lou, président du ministère des emplois civils, grand soutien de l'État et .duc du royaume de Tch'en, avec le titre de grand administrateur de l'armée du district de Kiao-ho 3, que Sie Wan-kiun, administrateur en second, général en chef des colonies militaires de gauche, grand soutien de l'État, duc développant l'État de la commanderie de Yong-ngan, et que Kiang Hing-pen, administrateur en second , général des colonies militaires de gauche, grand soutien de l'État, baron développant l'État de la sous-préfecture de 7"ong-tch'oan , prendraient donc la direction de trois armées et exécuteraient avec respect les châtiments célestes.

Cependant, comme les émanations funestes n'étaient point encore détruites, les généraux imitèrent le prestige de celui qui relâcha sept fois (son ennemi) 4 ; comme des remparts de trois mille pieds de long 5 formaient une défense (pour les rebelles), l'ardeur de la vaillance (des généraux chinois) déploya les plans (le celui qui attaqua neuf fois°. Pour ce qui est du

L'expression   t désigne la multi-

tude du peuple qui foisonne comme des herbes verdoyantes; cf. Se-ma Ts'ien, trad. fr. , tome II, p. a oo , n. i . Elle se trouve déjà dans le Chou king (chap. I et Tsi) , où elle est susceptible cependant d'une autre interprétation; cf. LEGGE, C. C., vol. III, p. 83, note.

s La biographie de ce personnage se trouve dans le chapitre taux du Kieou Tang chou.

Kino-ho   jJ., aujourd'hui Yar-khoto,
à ao li à l'ouest de Tourfan, était la capitale du roi de Kao-tch'ang.

Tchou-ko Leang   j fit prison-
nier sept fois le chef ennemi Mong Houo et le relâcha sept fois (P'ei wen yun fou, à l'expression ts'i kin).

M. Cette expression se retrouve

dans le Tso tchoan, première année du duc Yn (LEGGE, C. C., vol. V, p. 5, b).

D'après les commentateurs , un carré de dix pieds de côté est appelé un tou * ;

trois ton font un tche   ; un mur d'un
tche est long de trente pieds et haut de dix. La capitale d'un seigneur féodal avait des murailles de 3oo tche, et, d'après les ordonnances royales, les villes les plus considérables de son territoire ne devaient avoir que le tiers des dimensions de la capitale , c'est-à-dire qu'elles devaient avoir des murs de i oo tche, soit 3,000 pieds de long. Dire que la ville du roi de lao- tch'anq avait des murs de 3,000 pieds de long, c'est donc donner à entendre que. ce roi n'avait même pas l'importance d'un, seigneur féodal , et qu'il était simplement le gouverneur d'une place secondaire.

s Dans ie commentaire au Tch'oen ts'ieou de Lu Pou-wei (chap. xv, p. 5 y°),.. on lit l'anecdote suivante : . Kong-chou P'an n I se trouvant dans le pays

s x