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0057 Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1
Dix Inscriptions Chinoises de l'Asie Centrale : vol.1 / Page 57 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000250
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[233] MÉMOIRES PRÉSENTÉS PAR DIVERS SAVANTS.   41

DEUXIÈME GROUPE.

LE TEMPLE DU GRAND NUAGE À LEANG TCHEOU.

No V. INSCRIPTION DE 1563.
Stèle commémorant la réfection du temple Ta-yun'.

Quand les vestiges parfumés ne sont plus neufs , ceux qui ont la volonté d'agrandir l'excellence pensent aux moyens de les rendre prospères; quand les anciennes oeuvres méritoires n'ont plus de vigueur, ceux qui ont à coeur d'honorer la vertu pensent aux moyens de les faire briller de toutes parts. C'est là ce qu'exigent la raison et aussi les circonstances2.

Pour moi, j'ai examiné (l'histoire de) ce temple à partir de l'époque où (l'impératrice) Tcheou s'établit dans la capitale3 et à partir de la période

I ;k   *. Le mot   désignait à

l'origine un bâtiment officiel laïque ; on le trouve encore aujourd'hui employé avec cette valeur dans le nom de quatre administrations secondaires, qui sont le rai-

tch'ang se ic   , le Tai p'ou se ic

  • , le Koang-lou se 3 n   et le

Hong-lou se M   „ . Cette dernière ad-
ministration , le Hong-lou se , était chargée dans l'antiquité des relations avec les peuples non chinois ; c'était elle qui hébergeait les envoyés étrangers pendant leur séjour à la capitale ; or, « lorsque la religion bouddhique se répandit en Orient et commença d'arriver dans le royaume du Milieu, ce fut seulement le Hong-lou se qui donna l'hospitalité aux religieux des pays étrangers; quand ces religieux furent devenus graduellement plus nombreux, on les dispersa dans d'autres bâtiments, mais on conserva le nom primitif, et tous ( ces bâtiments) furent appelés se». L~ f4

C   it ~s►1   4   o .l h   !J Q

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oF? *   (Com-

mentaire de Tsong-mi au Yu lan p'en king; Trip. jap. , vol. XXX M , fasc. 4 , p. 3 r°).

   Ainsi , le mot   a pris le sens de temple
bouddhique parce que , à l'origine, les religieux étrangers qui apportèrent la religion bouddhique en Chine étaient tous loges dans le Hong-lou se.

i Ce début signifie simplement que quand un temple tombe en ruines, les gens de bien songent à le réparer.

' L'impératrice Ou i , dont le nom de famille était Tcheou A, avait été la femme de Kao-tsong ; après la mort de son mari , elle s'empara en 684 du gouvernement, et, en 690, elle changea le nom même de la dynastie, qui fut Tcheou $3, au lieu de Tang. Elle dut abdiquer en l'année 705. Cf. GILES, A chinese biogra phical Dictionary, n° 2331.

6

„Ii»IrEE,E NATIONALE.