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0111 Histoire Générale de la Chine : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / Page 111 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000288
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T'OUNG TCHE (1862-1875)   109

de la dynastie, comprenait des Mandchoux, des Mongols

et des Chinois, distingués par le nom de Han Kiun, descen-

dant des indigènes du nord de l'Empire qui aidèrent les

envahisseurs tartares dans la conquête du pays. Cette ar-

mée était désignée sous le nom de Pa K'i, « Huit Bannières » ;

comme il y a trois nationalités ou Kou chan (Ku sai) elle

renfermait en réalité vingt-quatre bannières qui se divi-

saient en trois (9) supérieures et cinq (15) inférieures qui

se reconnaissaient par leurs couleurs : j aune avec bordure,

jaune, blanc, blanc avec bordure, rouge, rouge avec bor-

dure, bleue, bleue avec bordure. Chaque Kou chan avait à

sa tête un lieutenant général tou t'oung. Les Huit Bannières

pouvaient être considérées comme l'armée de la capitale.

L'armée provinciale chinoise connue sous le nom de

l'Étendard Vert, Lou Ying, se divisait en forces de terre :

Lou Lou, et forces de mer : Chouei Che; les généraux en chef

de province portaient le titre de t'i tou, de t'i t'ai; puis

venaient le général de brigade, tsoung ping; le colonel, fou

tsiang ; le lieutenant-colonel, ts'an tsiang ; les comman-

dants, yo ki ; les capitaines en _premier, tou seu en second,

cheou pei ; les lieutenants, ts'ien toung ; lés sergents, _ 75a

tsoung ; etc.

Pendant longtemps les missions catholiques ont été pres-

que exclusivement l'objet de la sollicitude de la France en

Chine ; notre commerce était relativement peu important ;

notre grande compagnie de transports maritimes, les Mes-

sageries, ne fut établie qu'après l'expédition de 186o et

notre protectorat des missions était la principale, sinon la

seule raison d'être de notre action à Pe King; les nations

comme nous, sans grand commerce, `telles l'Italie et l'Es-

pagne, ne jouaient qu'un rôle fort effacé dans la capitale de•

l'Empire chinois, leurs missionnaires même échappant à leur

contrôle. L'occupation du Tong King et notre protectorat

sur l'Annam ont augmenté l'influence de la France dans

l'Extrême-Orient et lui ont permis d'ajouter à une situation

morale importante une situation matérielle considérable.

Nous avons vu que ce protectorat de la France avait

commencé de s'exercer par la création du Séminaire des

Missions
catholiques.