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0248 Histoire Générale de la Chine : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / Page 248 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000288
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246   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

toutes les nations du monde et leurs lois, de même que leurs règles d'administration, sont améliorées de temps en

temps.

  • Les nôtres, qui sont très anciennes, demeurent encore les mêmes comme auparavant. En conséquence, notre Chine est fort menacée et placée dans une situation un

peu difficile.   .

  • Si nous ne demandions pas aux hommes de talent d'améliorer et changer nos administrations et toutes nos lois trop anciennes, nous abuserions du bon coeur et de la faveur de nos anciens empereurs et nous risquerions de perdre la confiance du peuple et des fonctionnaires.

  • C'est pourquoi nous avons envoyé dernièrement quelques hauts mandarins en mission chez toutes les nations étrangères, pour y étudier les règlements des administrations ainsi que les diverses lois constitutionnelles.

  • Le prince Tsai Tsé et ses autres collègues sont de retour en Chine, de leur mission. Ils nous ont adressé leurs rapports par lesquels nous apprenons que le motif de la f ai-'blesse de la Chine vient de ce que les mandarins n'ont jamais de relations avec le peuple; que les affaires de la Cour intérieure et des provinces ne' sont pas communiquées ; que les mandarins ne savent pas protéger le peuple et que le peuple ne sait rien de ce qui se passe dans l'Empire.

  • Les nations étrangères sont très fortes parce qu'elles sont régies par des lois constitutionnelles et selon les avis du peuple. Dans ces pays, les officiers et les soldats vivent en bonne intelligence avec les gens du peuple et toutes les affaires officielles ou administratives, soit pour 'les finances, soit pour l'armée, sont l'émanation de la volonté nationale.

  • En outre, toutes les nations étrangères ont le courage de modifier de temps en temps les règlements de leurs administrations. Elles s'imitent réciproquement et une grande concordance de vues s'établit entre elles depuis longtemps.

  • De notre côté, nous devons alors, en cet ordre d'idées, nous empresser d'appliquer les lois constitutionnelles, en imitant des étrangers. La possibilité de l'application de ces lois appartient à la Cour suprême, mais le peuple peut l'aider