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0216 Histoire Générale de la Chine : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / Page 216 (Grayscale High Resolution Image)

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doi: 10.20676/00000288
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214   HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE

res de concubines; l'inaction pesait à cette femme ambitieuse, et il était évident qu'elle saisirait la première occasion de reprendre le pouvoir abandonné contre son gré. Sans perdre de temps, l'impératrice faisait séquestrer.. Kouang Siu à Young t'aï, petite île du parc impérial, dont on coupait les ponts, et elle s'emparait du gouvernement; un décret du 20 septembre 1898 marquait la déchéance de Kouang Siu.

Le jour suivant, le. 21 septembre, le censeur Soung Pelou est déposé, la surveillance des portes du palais impérial est augmentée; de nombreux décrets, y compris celui qui crée un journal officiel (26 septembre) , sont annulés ; le wen tchang est rétabli (9 octobre) , enfin les réformateurs sont mis en jugement par un décret du 26 septembre. Le 29, les malheureux étaient condamnés, mais K'ang Yeou-wei était en fuite et il était ordonné « à tous les vice-rois et à tous les gouverneurs des provinces de faire secrètement des recherches sévères pour le prendre et le juger d'après la rigueur des lois ».

Le Sin Wen Pao, journal publié à Chang Haï, raconte que les réformateurs avaient été traduits devant un tribunal composé des Présidents et Vice-Présidents du Grand Conseil, du Ministère de la Justice et de la. Cour des Censeurs. SIU TCHE-TSING, second Vice-Président du Tribunal des Rites, le censeur YANG CHEN-SIEOU, YANG JOUEI, rédacteur à l'Académie Han Lin, TAN SE-TOUNG, fils du Gouverneur du Hou Pe, LIN HIU et LIEOU KOUANG-TI, secrétaires de première classe au Grand Conseil et K'ANG KANGJOUEN, licencié, frère cadet de K'ang Yeou-wei, furent jugés, sauf le premier, comme traîtres, indignes de pardon. Le 28 septembre, les accusés étaient devant le tribunal, il était presque nuit, lorsque l'ordre arriva de les décapiter sur-le-champ. Les condamnés moururent bravement, et à. l'exception de K'ang Kouang-jouen, dont personne, par crainte de châtiment, n'osa ensevelir le cadavre, les cinq autres corps et les têtes fùrent recueillis par les familles des victimes et placés dans des cercueils. Ceci se passait dans la partie du Palais Impérial