Enfin, pour achever de peindre le personnage, -disons que plus tard il a été accusé d'avoir fabriqué -de fausses cartes de l'Asie centrale. I1 partage avec Étienne QUATREMÉRE la peu enviable gloire d'avoir ,été un des détracteurs de CIHAMPOLLION LE JEUNE. « On ne peut être qu'extrêmement surpris de la hardiesse avec laquelle, écrit-il, M. Champollion veut faire accroire qu'il lit, qu'il comprend et qu'il peut traduire les papyrus et la partie démotique de l'ins- -cription de Rosette!. »
Ce que ni la Russie, ni Napoléon n'avaient fait pour lui, Klaproth l'obtint du gouvernement prus:sien dès 1816 : « Dès cette époque, la protection du .gouvernement prussien vint le soutenir dans ses travaux. M. Guillaume de Humboldt,, signataire de la paix de Paris, l'un des hommes d'état comme l'un ,des savants les plus distingués do son époque,- proposa à son gouvernement. d'attacher M. Klaproth à la légation prussienne de Constantirl,ople, avec mis.-sion d'explorer l'Asie mineure et de faire quelques
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excursions dans le pays des Kourdes. M. Klaproth préféra le séjour de. Paris au sol classique de l'Asie mineure, et le voisinage de la Bibliothèque royale .aux phys des Kourdes. Ce refus n'arrêta pas la bienveillance de M. Guillaume de Humboldt pour M. Klaproth; il lui obtint une pension du roi de Prusse et 80.000 francs destinés à la publication d'ouvrages relatifs à l'histoire et à la géographie de l'Asie 2. » Je laisse le lecteur juger si les soupçons de Silvestre de Sacy n'avaient pas une base assez solide.
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