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0149 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4
極東の地理と歴史 : vol.4
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4 / 149 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000289
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LA MISSION DUBOIS DE JANCIGNY   143

accepta cette proposition, mais voulant, en présence des obstacles qu'on m'avait jusqu'alors suscités, donner plus d'efficacité aux démarches qu'il allait faire dans l'intérêt du service, il fit placer deux pierriers de plus sur la goélette, embarqua une quinzaine d'hommes de son équipage, et en donna le commandement à M. le lieutenant de vaisseau

LEBREC.

Partis à midi de Whampoa, nous arrivâmes à la maison consulaire de France à Canton, vers quatre heures après-midi ; nous y trouvâmes les choses singulièrement changées depuis la lettre précitée de M. Rivoire. L'arrivée de la corvette à Macao, ma visite officielle à bord, le salut réglementaire dont j'avais été l'objet, mes continuelles relations avec le Commandant Fornier-Duplan et l'absence de tous rapports entre cet officier supérieur et M. Dubois de Jancigny formaient un ensemble de circonstances qui n'avaient pas échappé à l'investigation active du Mandarin de Macao, et dont cet employé avait minutieusement informé ses supérieurs de Canton. En effet, la réponse du Vice-Roi qui, avant les circonstances que je viens de noter, ne devait me parvenir que dans trois semaines au plus tôt, se trouvait au Consulat de France dès le 27.

V. E. verra, par la copie ci-jointe de la traduction de la lettre de ce haut fonctionnaire, que la question touchant ma reconnaissance comme Consul de France n'était plus subordonnée qu'à une seule formalité, celle sur laquelle se basait mon argumentation contre M. Dubois de Jancigny, et qui consistait dans la présentation de la lettre dont V. E. avait bien voulu me charger pour le Vice-Roi des Deux Kouang.

Le 31 au matin, j'adressai au Vice-Roi, par l'entremise du Kouang-tcheoufou (Préfet de Canton), une lettre demandant, pour moi et pour le Commandant MT Fornier-Duplan, une audience où je manifestai le désir d'être présenté à S. A. le Commissaire Impérial.

En m'informant que ma lettre serait immédiatement remise au Vice-Roi, le Kouang-tcheou fou me fit annoncer pour le lendemain sa visite et celle d'un autre mandarin. Cette visite, qui pouvait avoir sans doute un but de politesse, nous parut spécialement destinée à entrer dans quelques éclaircissemens sur ce qui s'était passé précédemment. Nous ne nous .étions