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『東洋文庫所蔵』貴重書デジタルアーカイブ

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0110 Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4
極東の地理と歴史 : vol.4
Mélanges d'Histoire et de Géographie Orientales : vol.4 / 110 ページ(カラー画像)

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doi: 10.20676/00000289
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104   MÉLANGES ORIENTAUX

les plus importantes, quand elles touchent à ces relations r — Les grands dignitaires ne se montrèrent pas disposés, dans cette conférence, à reconnaître la nécessité, à une époque plus ou moins rapprochée, de traiter avec l'Angleterre sur les bases que j'avais indiquées et qu'ils savaient cependant (je n'en doute pas), être, à peu près, les mêmes, dans leur ensemble, que celles qui leur ont été notifiées par le Plénipotentiaire anglais à son arrivée en Chine. Je ne pouvais croire que ce fût leur dernier mot et j'ai acquis depuis la certitude qu'ils savaient mieux, en effet, à quoi s'en tenir sur la situation de leurs affaires et sur les moyens de résistance dont l'Empereur pouvait encore disposer, qu'ils ne voulaient le laisser voir dans cette occasion.

En résumant la longue et fatigante discussion dont je viens de faire connaître l'ensemble à V. E., je demandai qu'un des Mandarins présents à la conférence fût désigné par les hauts dignitaires, pour traiter avec moi, dans la suite, tant les questions de détail qui se rattachaient à cette conférence que les. autres questions qui devaient se présenter. Le Mandarin Tinn Quâ reçut immédiatement l'ordre de se tenir en relations journalières avec moi, à cet effet. Je demandai ensuite-à faire part à M. Challaye, en présence des hauts personnages qui se trouvaient réunis dans le salon de conférence, des principaux sujets qui avaient été abordés dans le cours de la discussion et des arrangements qui avaient été pris. M. Challaye fut invité, en conséquence, à prendre part à la conclusion de cette séance et ce fut devant lui que les grands Mandarins, après avoir exprimé leur reconnaissance de toute la peine que je m'étais donnée pour leur expliquer ce que je croyais le plus utile aux vrais intérêts de leur pays, dans ce moment de crise, s'engagèrent à me faire part, dans le plus court délai• possible, du résultat de leurs délibérations sur cet important sujet.

A 4 heures, le Commissaire impérial, le Vice-Roi et le Lieutenant-Gouverneur prirent congé de nous. Il fallut accepter-ensuite un dîner chinois qui avait été préparé pour nous et dont le Mandarin Tinn Quâ, notre hôte, fit lui-même les honneurs, et enfin, à 7 heures du soir, nous fûmes de retour au Consulat de France.

Le 21, Tinn Quâ et le linguiste Kou vinrent me trouver