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Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 |
LA SCULPTURE A L'r;POQU E DES HAN .13
SÉPULTURE DE LouSIUN . La tombe de Lou Siun devait
se trouver à l'est (le la sous-préfecture de Kin-ye Nf et au nord de
la sous-préfecture Kin-hiang tp, dans la province de Chan-
tong. Elle n'était donc pas fort éloignée (le la tombe de Li Kang et datait de la même époque que cette dernière, puisque Lou Siun, comme Li Kang, mourut en 172 p. C. La stèle funéraire de Lou Siun a été transportée clans le tien miao (le Tsi-ning tcheou où on peut la voir encore aujourd'hui.
Le commentaire (lu Chouei king (chap. vIli, p. 24 r0-25 vo) nous donne sur cette sépulture les renseignements suivants:
Le Si tcheng ki de Tai oeil-tche t (lit : A quelques li au nord de la montagne 'l'siao-che, il y a la tombe de Lou Kong 2 qui fut sseu-li hiao-wei de l'époque des flan. Lorsqu'on creusa la montagne (pour y enterrer le mort), on trouva un serpent blanc et un lièvre blanc ; on ne fit donc pas la sépulture là et on la reporta au sud de la montagne ; en faisant le trou, on découvrit de l'or; c'est pourquoi la montagne fut appelée montagne d'or (Kin chan); cette montagne a une forme escarpée. Devant la tombe sont un sanctuaire de pierre
et un temple funéraire en pierre ►(~►,J 1j1 ; les quatre parois sont en pierre
verdâtre; on y a gravé en relief sur fond creux (les représentations de tout ce qu'il y eut, depuis qu'on sait écrire, de ministres fidèles, de fils pieux et de
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femmes vertueuses ; (on y a représenté aussi) Confucius et ses soixante-douze disciples. A côté de toutes ces images on grava des notices dont les caractères sont très distincts.
Hong Noua, clans son Li siu, a publié une notice sur ces bas-reliefs dont il connaissait quatre pierres ; les deux premières pierres étaient larges (le trois pieds et hautes de deux ; les deux autres étaient un peu plus grandes. La notice de Hong Roua est ainsi conçue (Li sin, chap. xvit, p. 1 et suiv.):
serpent à deux tètes ; c'était une f cheuse aventure, car celui qui avait vu un serpent à deux têtes devait mourir ; pour qu'il fuit du moins seul à en souffrir, il tua le monstre et l'enterra ; rentré chez lui il s'affligeait sur sa mort prochaine, irais sa mère le consola en lui prouvant que la bonne pensée qu'il avait eue en tuant le serpent et en l'enterrant devait lui sauver la A ie.— En ce qui concerne la fille de Tcheng, du pays de Leang, nous
n'avons trouvé sur elle aucun renseignement.
Cet ouvrage est mentionné dans le chapitre bibliographique du Souei chou (chap. xxxttt, p. 10 r°). 11 parait être de l'époque des
Souei.
Comme l'indique Tchao Yi-ts'ing, qui
édita le Chouei king chou en 1754, il faut
lire Lou Sinn
; - .
au lieu de Lou Kong
11;
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