National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
| |||||||||
|
Mission archéologique dans la Chine septentrionale : vol.1 |
LA SCULPTURE A L'ÉPOQUE DES HAN 95
2° L'inscription du pilier de l'ouest, qui est toujours in situ
(cf. fig. 57 et fig. 63 et 1194) ; elle est datée du 21 avril 147 ;
30 L'inscription de Wou K'ai ining 9 ufj, qui mourut le
14 décembre 148 ;
40 L'inscription de Wou Leang M, qui mourut le 4 juillet
151 p. C. (fig. 1195) ;
50 L'inscription de Wou Jong , mort en 167 p. C. (fig. 1196).
fié
~~►
•
De l'étude de ces monuments, on peut dégager les renseigne-
ments suivants : en premier lieu, les deux piliers qui sont encore
aujourd'hui en place ont été érigés en l'année 147 p. C. par quatre
frères qui les élevèrent en l'honneur de leur père et aussi en l'hon-
neur du fils du dernier d'entre eux ; ce fils, mort prématurément,
n'est autre que Wou Pan dont l'inscription funéraire a été gravée
dix jours avant celle des piliers. Wou K'ai-ming, que nous ne con-
naissons que par son appellation, était le père de Wou Pan et le plus
jeune des quatre frères qui firent établir les piliers. Wou Leang
était le second de ces quatre frères ; il était de quatorze ans plus âgé
que son frère Wou K'ai-ming. Enfin Wou Jong était le second fils
de Wou K'ai-ming et, par conséquent, le frère cadet de Wou Pan.
La famille Wou prétendait remonter jusqu'à une très haute antiquité, puisqu'elle reconnaissait pour son premier ancêtre un souve-
rain du deuxième millénaire avant notre ère. Dans le second siècle
p. C., cette famille avait plusieurs de ses membres dans les fonc-
tions publiques : Wou Pan,qui mourut peu après vingt-cinqans, avait
déjà été adjoint du gouverneur de Touen-houang, à l'extrême ouest
de l'empire ; son père, Wou K'ai-ming, était lui-même adjoint du
chef militaire de la commanderie de Wou, c'est-à-dire qu'il devait
résider à Sou-tclieou, dans le Kiang-sou ; Wou Jong, second fils de
Wou K'ai-ming et frère cadet de Wou Pan, eut le grade d'adjoint
au chef des gardes de l'intérieur du palais et vécut donc à la capitale,
c'est-à-dire à Lo-yang ; seul Wou Leang, frère aîné de Wou K'ai-
ming, préféra une vie retirée et studieuse à la carrière des honneurs.
Voici la traduction des cinq textes épigraphiques concernant la
famille Wou :
~~
|
Copyright (C) 2003-2019 National Institute of Informatics and The Toyo Bunko. All Rights Reserved.