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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
8o HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
Chouen.
Yu.
Travaux de Yu.
Miao et les ministres HOUAN TEOU et KOUNG KOUNG ; au lieu de les mettre à mort, Chouen se contenta de les exiler : le premier à Yu Chan, district de Houai Ngan fou, dans le Kiang Nan ; le second à San Wei, près de Cha Tcheou, à la marge du désert de Gobi ; le troisième à Tsoung Chan ou Yo Tcheou fou, dans le Hou Kouang; enfin le dernier à Yeou Tcheou dans le Leao Toung. Plus tard, lorsque le fondateur de la grande dynastie Soung, TCHAO KOUANGYIN, était pressé de condamner un criminel à mort, il rappelait cet acte de clémence : « Yao et Chouen, disait-il à ses Grands, ne firent point mourir les quatre fameux rebelles qui voulaient se soustraire à leurs ordres, ils se contentèrent de les bannir ; que ne les imi tons-nous ? 1 »
Cependant l'Empereur dans la soixante-dixième année de son règne se sentant fatigué et ne pouvant compter sur son fils TAN TcxoU, d'humeur querelleuse, fit choix pour lui succéder de CHOUEN, pauvre, mais de grande réputation, agé d'une trentaine d'années, fils de Kou SEOU, descendant, disait-on, de Houang Ti par Tchouen Hiu (2285). L'unique désir de Cnouen, dit Mencius, « était de faire plaisir à ses parents, et de les amener à partager ses bons sentiments, à aimer la vertu. Car il considérait que celui qui n'est pas agréable à ses parents, ne mérite pas le nom d'homme, et que celui dont les sentiments ne sont pas conformes aux leurs, ne mérite pas le nom de fils. Chouen remplit parfaitement ses devoirs de fils; et (son père) Kou Seou satisfait, aima la vertu. Kou Seou satisfait, aima la vertu, et tout l'Empire fut transformé. Kou Seou satisfait, aima la vertu, et dans tout l'Empire, les pères et les fils connurent leurs devoirs mutuels. Cela s'appelle une grande piété filiale 2. »
Chouen choisit Yu, propre fils de Pe Kouen, pour remplacer celui-ci dans l'oeuvre d'endiguement du Fleuve Jaune. Yu, comme Chouen, descendait de Houang Ti par Tchouen Hiu ; il commença immédiatement (2286) son gigantesque travail par la province de Ki Tcheou où Yao tenait sa cour.
Les travaux de Yu sont décrits dans le premier chapitre
I. MAILLA, VIII, p. 68. — Voir infra, page 85.
2. Meng Tseu, trad. COUVREUR, liv. IV, ch. I, p. 484.
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