国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
LES HAN 273
et les Seres et les Indiens, qui habitent sous le soleil même,
apporter avec des gemmes et des perles, des éléphants
qu'ils traînaient au milieu de leurs autres présents; ils
faisaient surtout valoir- la longueur de leur voyage,, qu'ils
avaient mis quatre ans à achever ; la couleur seule de ces
hommes indiquait qu'ils venaient de sous un autre ciel ».
Il n'y a rien d'impossible à ce que des Seres aient visité
Rome individuellement, probablement comme marchands,
venant de l'Inde ou de la Bactriane; à mon avis Rome a
entendu parler de la Chine par la Bactriane; les Annales
chinoises citent une ambassade sous Wou Ti (14o-86av. J.-C.)
envoyée au Ngan Si (royaume des Parthes) et une ambassade
en réciprocité par ceux-ci qui apporta de gros oeufs d'oiseaux
et des jongleurs de Likan, mais ne disent rien d'ambassade
au Ta Ts'in ; elles déclarent positivement que Kan Ying en
98 ap. .-C. a été le premier Chinois qui soit allé aussi loin
que le T'iao Tche vers l'ouest 1. La. seule mission q ss on oificlelle
qui aurait pu se rendre en Chine du Ta Ts'in directement
est celle de Ts'IN LOUEN, un marchand syrien, qui était
arrivé à un port de Cochinchine (226) et avait été envoyé à
Ti, empereur de Wou (222-252 ap. J.-C.), l'un des Trois
Royaumes, auquel il donna des renseignements sur son pays.
« L'empereur chargea un de ses fonctionnaires, LIEOU HIEN,
originaire de Tche Kiang, d'accompagner Ts'in Louen . à son
voyage de retour avec vingt nains mâles et femelles du
Kiang Nan; Lieou Hier- mourut en cours de route et Ts'in
Louen retourna chez lui 2 ».
La soie était la cause du grand intérêt que Rome pre-
nait au pays des Seres. Ptolémée, grâce aux renseigne-
ments donnés à MARIN de Tyr par le marchand macédo-
nien MASS TITIANOS, nous indique la route que suivait la
soie : elle conduisait de Hierapolis, sur l'Euphrate, par
Hekatompylos, Aria et Margiana (Merv), à Bactres, puis
au nord au district montagneux de Komedi qui sépare
l'Oxus de la rivière de Wakhshab et de Karâtegin, aux
pâturages du plateau de l'Alai, et quittait le bassin de
I. HIRTH, China and the Roman Orient, pp. 138, 149, 164.
2. . id. p. 307.
I&
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。