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0225 Histoire Générale de la Chine : vol.1
中国史概説 : vol.1
Histoire Générale de la Chine : vol.1 / 225 ページ(白黒高解像度画像)

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doi: 10.20676/00000288
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LES HAN

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nommé empereur, touj ours sous la tutelle de Lu; la mort de la vieille impératrice (21 juillet 18o) , couverte de crimes, fut le signal d'une réaction contre la famille Lu dont tous les membres, hommes et femmes, furent décapités. Les ministres choisirent à Tch'ang Ngan comme empereur HENG, nommé en 196 roi de Tai, fils de l'empereur Kao Tsou et de l'impératrice douairière Pouo ; le roi de Tai, arrivé à Tch'ang Ngan le 14 nov. 18o, prit le titre de HIAO WEN; le jeune empereur désigné par Lu, ainsi que les rois de Leang, de Houai Yang et de Tch'ang Chan furent massacrés.

Le nouvel empereur proclama une amnistie générale. « Son unique préoccupation, dit Se-ma Ts'ien 1, était de réformer le peuple par sa vertu; c'est pourquoi tout le pays à l'intérieur des mers fut prospère et fut florissant par les rites et la justice ». C'est lui qui abrogea la loi permettant de mutiler les criminels, jadis établie par l'empereur Chouen; elle fut changée en amendes, en bastonnade ou en travaux publics. Le règne de ce prince, distingué par ses vertus privées et sa pitié filiale, fut marqué par de nombreuses incursions des Hioung Nou. Déjà en 192, ME TE, fils de Teou MAN, leur chef, avait écrit une lettre impertinente à l'impératrice Lu, pour laquelle il fit d'ailleurs des excuses.

Le Chen yu MAO TOUN avait son repaire dans le mont Yin chan ou Ta Ts'ing chan, longeant au nord la grande o uc le du Fleuve Jaune, à l'ouest de Kouei Houa tch'eng. Dans les Annales des Han, on lit : « Il y fabriquait des arcs et des flèches, et en sortait de temps en temps pour exercer ses brigandages ». Quand Wou Ti s'empara du mont Yin les Hioung Nou « ne pouvaient le franchir sans verser des larmes 2» Plus tard Mao Toun descendit du Yin chan à Ta T'oung dans le Chan Si.

En 177, les Hioung Nou traversèrent le Fleuve Jaune et ravagèrent le pays, mais ils furent repoussés par Kouan Ying, marquis de Ying Yin ; en 166, LAO CHAN G, fils de Me Te à la tête de 140.000 hommes fit une incursion en territoire chinois jusqu'à Tchao Na et Siao Kouan, au sud-est de

I. II, p. 487.

2. S. JULIEN, dans HUMBOLDT, Asie Centrale, II, 1843, p. 347.

Hiao Wen.

3.

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