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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
L.
514 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
tout en gardant assez de puissance pour faire avorter les desseins que l'empereur méditait contre eux.
Siouen Tsoung renvoya le ministre LI TE-YU (il mourut en exil à K'ioung Tcheou, dans l'île de Haï Nan, à la 11e lune de 849), auquel il donna pour successeur Tsou YOUEN-CHE, disgracié en 848, et remplacé par TCHEOU TCHE qui, cette même année, fut congédié et envoyé comme gouverneur à Toung Tch'ouan.
Au Tibet, Loun Koung-je, profitant de la mort de Wou Tsoung, marcha contre la Chine avec les Tang Hiang et les-débris des Ouighours, mais il fut écrasé à Yen Tcheou par WANG TSAI envoyé par l'empereur (847). Cependant la lutte continue ; Youen Tcheou, Ngan Lo Tcheou et le. f ort de Siao Kouan sont enlevés par les généraux chinois KANG KI-JOUNG, TCHOU CHOU-MING et TCHANG KIUN-SIOU; les Tibétains perdent tout le pays de Ho Houang, c'est-à-dire la partie occidentale du Chen Si près du Houang Ho (849) qu'ils possédaient depuis 759. Cependant Loun Koung-je battait Chang Pi-pi, mais abandonné par ses troupes à cause de sa dureté, il se rend à la Cour et après avoir vainement tenté de se faire nommer gouverneur dù Ho Wei, il se réfugie à Kouo Tcheou, au sud ouest de Si Ning, avec 30o hommes (851) . A la onzième lune les Tartares de Cha Tcheou se déclarèrent sujets de l'empire.
Siouen Tsoung, après avoir fait périr TCHAO KOUEITCHEN et dix autres bonzes taoïstes, malheureusement, se laissa séduire comme son prédécesseur par les fallacieuses rêveries des Tao Che et la drogue de l'immortalité le conduisit au tombeau la 8e lune (Io septembre) de 859, à l'âge de
5o ans. Doué d'une grande mémoire, musicien, « Siouen Tsoung était un prince fort éclairé et décisif dans les affaires; d'une justice exacte dans les châtiments, il n'avait égard, ni au rang de la personne, ni aux prières, pour adoucir la rigueur des lois I ». I1 a été surnommé le petit T'ai Tsoung; son fils aîné, Li TsoUEI, le remplaça sur le trône; l'empereur lui préférait son troisième fils.
Yi Tsoung. Le début du nouveau règne fut signalé par la révolte
I. MAILLA, VI, p. 508.
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