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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
510 _ HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
une dernière bataille les Ouighours qui perdirent leur kagan K'o-sIÉ-TÉ-LE, et se réfugièrent sur les frontières de Tenduc (dans le Chan Si) I. Les Ouighours se dispersèrent, allant au sud et au sud-ouest vers Karachahr et Tourfan, appelé sous les T'ang, Kiao Ho, Ho Tcheou, Si Tcheou vers l'ouest vers Kou Tcha se soumettant aux Karlouq et aux Tibétains 3.
Pendant une centaine d'années (745-840), les Ouighours dont le centre était sur les bords de l'Orkhon, avaient ,exercé leur influence depuis l'Ili jusqu'au Fleuve Jaune, arrêtés seulement par les T'ien Chan et les Tibétains. Les Kirghiz se substituèrent à eux dans la région de l'Orkhon
(84o) 4.
Cependant, treize tribus restées unies, en Tartarie, sur les frontières du Chan Si, élirent alors kagan Wou K141; sur le conseil de Li TE-YU, qu'il avait nommé premier ministre, l'empereur traita les Ouighours avec douceur. Les Kirghiz, qui étaient désireux de conserver de bonnes relations avec la Chine, renvoyèrent la princesse T'AI Houo, accordée en "mariage en 821 au kagan ouighour, mais Wou kiai dispersa l'escorte de dix Takhan qui l'accompagnaient, s'empara de la princesse chinoise, et demanda à l'empereur qu'on lui attribuât T'ien Te, à la limite nord-ouest du Chan Si ; on lui accorda des vivres mais lui refusa la ville et Wou kiai. mena une vie errante, pillant les provinces 'limitrophes de Chine, imitant les Ouighours indépendants dont les chefs étaient TCH'E SIN et NA HIETCHO contre lesquels il était d'ailleurs en lutte. Le frère de Wou Kiai, Wou-Mo-sE, s'était entendu avec le commissaire chinois T'IEN-TE-KIUN. Na-hie-tcho se soumit à Wou Kiai qui l'envoya faire des incursions au Chan Si, dans lesquelles il fut battu et blessé à Yeou Tcheou par les Chinois. Wou kiai le fit mettre à mort. Wou-mo-se, qui s'était rendu aux Chinois avec plusieurs milliers de Ouighours, fut fait prince
i. Voir YULE, Cordier's Marco Polo, I, pp. 286-7.
GAUBIL, T'ang, p. 386.
MAILLA, VI, p. 475.
CHAVANNES et PELLIOT, Un traité manichéen, p. 247.
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