国立情報学研究所 - ディジタル・シルクロード・プロジェクト
| |||||||||
|
Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
552 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
de dégager ce qui est . réel de ce qui est emprunt ou imagination. Aussi bien n'avons-nous pas. à discuter ici ces pro-
blèmes pour lesquels nous renvoyons aux ouvrages classiques de BURNOUF, de SENART, D'OLDENBERG. Racontons
seulement la légende` populaire. Le dernier Buddha serait
le fils de SOUDDHODANA, roi de Kapilavastu, dans lequel Oldenberg 1 voit plutôt « tout simplement un de ces grands
et riches propriétaires fonciers que comptait la race des
Sakyas ». Sa mère, MAYA, également de la famille des Sakyas, mourut sept jours après que son fils fut sorti de
son sein par le côté droit sans la blesser ; il y était entré
dix mois auparavant sous la forme d'un éléphant blanc ; la soeur de Maya, MAHÂPAJÂPATÎ, seconde femme de Soud-
dhodana, servit de mère à l'enfant qui avait pour nom SIDDHÂRTA et pour surnoms ÇAKYA- MUNI, usité surtout dans le Nord, et GAUTAMA, employé principalement dans le Sud.
« Suivant la tradition, la première image qui ait été produite de Buddha est la statue en bois de santal que le roi
de Kauçâmbi fit sculpter au moment où le Buddha était
parti pour aller dans les cieux expliquer la loi en faveur de sa mère. Cette statue passe pour avoir servi de modèle à
toutes celles qu'on fit par la suite, et c'est ce qui explique pourquoi le mot candana « santal » est devenu synonyme de « une statue du Buddha » 2.
Après avoir d'abord vécu en ascète, il commença sa prédication; pendant quarante-quatre ans il remplit « sa fonc-
tion de Buddha ». Il mourut âgé de 8o ans. « L'année de sa
mort, nous dit Oldenberg 3, est une des dates les plus sûrement établies -de l'histoire de l'Inde ancienne; des calculs,
qui ne peuvent beaucoup s'écarter de la vérité, le font mourir vers 480 avant J.-C. » Les Bouddhistes de Ceylan donnent la date de 543. Quand il sentit que la fin était proche il se rendit à Kousinârâ, dans le pays des Mallas, s'étendit dans un bosquet d'arbres 'sellas sur le bord de la
Le Bouddha, trad. par A. FOUCHER, 1894, p. 102.
CHAVANNES, Chancellerie mongole.
L. c., p. 200.
|
Copyright (C) 2003-2019
National Institute of Informatics(国立情報学研究所)
and
The Toyo Bunko(東洋文庫). All Rights Reserved.
本ウェブサイトに掲載するデジタル文化資源の無断転載は固くお断りいたします。