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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
276 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
Son deuxième fils et successeur, — l'aîné avait été écarté à cause de sa mauvaise santé, — CHANG Ti, n'avait que cent
j ours et l'impératrice, mère de ce prince, exerça la régence pendant le peu de temps qu'il vécut, c'est-à-dire jusqu'à la 8e lune de io6. On proclama empereur un jeune prince de quatorze ans, fils de LIEOU KING Ou HIAO WANG, Prince de Tsing et fils de Tchang Ti. Ce fut l'empereur NGAN TI.
Ngan Ti. A la mort de Ho Ti, les régions d'Occident se soulèvent;
en 107, le poste de Protecteur général est de nouveau supprimé, et les Hioung Nou reprennent leur suprématie sur le Si Yu abandonné, quoiqu'ils eussent été défaits en no, ainsi que les Wou Houan, par le général LEANG K'IN (Po Wei) déjà vainqueur des K'iang (Tibétains) en io8. En 123, Pan Young. est nommé Commissaire du Si Yu et dès son arrivée à Leou Lan, le roi de Chan Chan lui fait sa soumission ; il pacifia tout le pays sauf le roi de Yen K'i (Karachahr) qui fut à son tour obligé de reconnaître la puissance chinoise (127) ; à la suite de cette victoire dix-s ept royaumes dont K'ieou Tseu (Kou Tcha), Sou Le (Kachgar), Yu T'ien (Khotan), So Kiu (Yarkand) firent leur soumission; la Chine recouvrait son influence sur le Turkestan oriental qui était passé en 107 aux Hioung Nou septentrionaux ; une stèle découverte par M. Bonin et publiée par M. Chavannes montre que le succès. de Pan Young ne fut pas éphémère, et qu'en 158, l'influence chinoise continuait à s'exercer à Kou Tcha et que les Hioung Nou n'avaient pas réussi à la détruire I. Pan Young qu'on accusa de retards fut rappelé, mais plus tard il rentra en grâce. A différentes reprises l'empire chinois essaie de reprendre de l'influence dans les régions ouest ; en 131 on établit à nouveau une colonie militaire à Ha Mi, mais son prestige est tombé, son influence décline et les royaumes laissés à eux-mêmes se livrent entre eux à des luttes.
Les quatre frères de l'impératrice-régente, veuve de Ho Ti, TENG TCHE, TENG KOUEI, TENG HOUNG et TENG TCHANG furent élevés à la dignité de prince et le premier
1. Mém. par divers Savants à l'Acad. des Insc., XI, 2e partie, 1904, p. 197.
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