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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
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LES T'ANG 513
des incursions continuelles sur lés 'frontières de l'empire (846).
« Le pays de Tang Hiang, nous dit le P. GAUBIL, T'ang, Tang Hiang.
p. 443, est entre le Tibet, la province de Se Tch'ouan de Chine, et le pays de Kokonor. Les hordes tartares de ce pays-là étaient indépendantes les unes des autres. C'est la meilleure partie du pays appelé aujourd'hui Si fan ». Une partie des Tang Hiang « pour se soustraire à la domination
des Tibétains, s'étaient soumis à la Chine. On leur donna des lieux pour les pâturages dans le pays d'Ortos, et aux territoires de Ning Hiä, Ling Tcheou et autres lieux du Chen Si ». La plus puissante des hordes Tang Hiang était celle des T'o pa (ne pas confondre avec les Wei du Nord,
! d'origine Sien Pi) qui occupa Ning Hia dans la seconde
moitié du ville siècle et prit le nom de P'ing Hia pou ; leur chef To-pa SE-kOUNG se distingua en aidant le gouverne-
ri ment impérial à vaincre les rebelles PAN HIUN et HOUANG-.
TcH'AO; il prit le nom de Li et il est l'ancêtre des Si HIA dont nous aurons l'occasion de parler (.L'ambassadeur
ai chinois KAO Kiu-HOUE(, qui de 938 à 942 se rendit à Kho-
lj tan, en revenant, trouva établie non loin de Leang Tcheou
la tribu des Tang Hiang; Kan Tcheou plus à l'ouest était
f. Ouighour.
Malheureusement Wou Tsoung était livré complètement aux Tao Che dont les drogues le rendirent malade et le conduisirent au tombeau ,à la 3e lune de 846 (22 avril) dans la 33e année de son âge. Les eunuques avaient réussi à lui faire désigner comme gouverneur général de l'empire, Li Yi ou Li TCHEN, le treizième fils de l'empereur Hien Tsoung, qui paraissait dépourvu de toute intelligence. L'année précé- dente, le dénombrement des familles de l'empire qui payaient tribut avait donné le chiffre de 4.955.151, infé- rieur à celui du recensement opéré cinq années auparavant.
Ce prince qui était monté sur le trône à la faveur d'un siouen
ordre supposé de Wou Tsoung, désappointa les eunuques, Tsoung.
ses protecteurs, qui ne retrouvèrent pas sous son règne l'influence qu'ils avaient possédée sous ses prédécesseurs,
I . GAUBIL, 1. c., pp. 366-7. — E. CT-IAVANNES, Insc. Bonin, p. 205 note.
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