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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
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I82 HISTOIRE GÉNÉRALE DE LA CHINE
oeuvre de l'époque à laquelle il est attribué et Lao Tseu comme son auteur; il considère le Tao comme le point extrême où nous conduisent les choses; c'est donc un phénomène, non pas un être positif, mais une manière d'être. Le T'ien de Confucius et le Ciel des Chrétiens ne sont pas le T'ien des Taoïstes et on ne peut le traduire par Dieu comme , on l'a fait. — Il n'y a aucune idée de création propre dans le Taoïsme. — L'homme est composé d'un corps et d'un esprit. — Le but principal • du Taoïsme est de conduire à une longue vie. — Au début, ce Tao a gouverné les hommes, et alors le monde était dans un état paradisiaque. — La décadence du Tao commence devant le développement de
la science. En tête des qualités de l'homme, Lao Tseu
place l'humilité à laquelle il associe la douceur et l'économie. Il dira (liv. II, chap. XLIII) : le Sage « venge ses injures par des bienfaits ». On pourra rapprocher cette maxime de celle de Confucius : le Sage « s'applique sérieusement à la pratique de la vertu, mesure les autres avec la même mesure que lui-même, et ne s'écarte guère de la voie de la perfection. Il évite de faire aux autres ce qu'il n'aime pas que les autres lui fassent à lui-même 1 ».
SE-MA T'AN, qui a fait la critique des écoles philosophiques, considère l'école du Tao comme la synthèse parfaite de toutes les, portions de vérité que contiennent les autres systèmes. Son taoïsme, souvent obscur, mais élevé, ne ressemble en rien_ à celui d'aujourd'hui, mélange de superstitions grossières. M. Chavannes a essayé d'en dégager ainsi la théorie : « Un principe unique règne au-dessus du monde et se réalise dans le monde, lui étant à la fois transcendant et immanent; il est en même temps ce qui n'a ni forme, ni son, ni couleur, ce qui existe avant toute chose, ce qui est
innommable,, et d'autre part, il est ce qui apparaît dans les êtres éphémères pour les disposer suivant un type et im-
primer sur eux comme un reflet de la raison suprême. Nous apercevons ici et là. dans la nature les éclairs lumineux par lesquels. il se trahit au sage et nous concevons une vague idée de sa réalité majestueuse. Mais, parvenu à ces hauteurs,
i. Tchoung Young, chap. xui; voir supra p. 155.
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