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Histoire Générale de la Chine : vol.1 | |
中国史概説 : vol.1 |
LES T'ANG 499
aussi MANES, le fondateur chaldéen de cette religion empruntée à celle des Chaldéens et des Perses, ou tout simplement au mazdéisme avec un . bien faible apport, et encore est-il douteux; de christianisme. Mani fut mis à mort vers 274, mais sa doctrine se répandit rapidement non seulement en Perse mais aussi en Asie centrale. La découverte de documents à Idiqut Chahri par von LECOQ et à Touen houang par PELLIOT, a jeté un jour nouveau sur l'expansion du manichéisme de l'Asie Orientale et a permis de juger de la beauté d'un art qu'on • croyait perdu. Le savant chinois TSIANG Fou pense que le Manichéisme a commencé de pénétrer en Chine sous les Tcheou du Nord (558-581) et sous les Souei, pendant la période k'ai houang (581-60o), mais il semble que cette doctrine n'est mentionnée pour la première fois dans les livres chinois qu'au vIIe siècle par le célèbre pèlerin Hiouen Tsang. En 621, on cite un temple à Tch'ang Ngan ; .« dans ce temple, dit DEVÉRIA 1, il y a un administrateur des Sapao qui dirige le culte de l'esprit T'ien »; Devéria identifie ce titre de Sapao avec le syriaque Sâbâ qui signifie vieillard, ancien, et répond à « prêtre ».
' Il y avait donc « un bureau officiel chargé de régler les affaires de la religion céleste persane, sous quel nom les Chinois semblent confondre le mazdéisme et le manichéisme. Les fonctionnaires de ce bureau étaient assimilés aux fonctionnaires réguliers de l'administration chinoise, sans cependant être absolument comptés parmi eux. La raison de cette situation insolite se trouve peut-être dans le fait que parfois des étrangers remplissaient ces charges. Le bureau du sa-pao remonte probablement aux premières érections sous les T'ang de temples du dieu céleste du feu, c'est-à-dire aux alentours de 621; il est encore mentionné en 713-741, et dura vraisemblablement jusqu'aux mesures de proscription de 843 et 845 2». En 631, un mage nommé Ho Lou ou HA LOU arriva en Chine, et il est alors question des Mo ni, mais il paraîtrait que les allusions faites alors à une religion
Musulmans et Manichéens chinois, Journ. Asiat., 1898, p. 24.
PELLIOT, Bul. Ecole Ext. Orient, III, 1903, pp. 67o-671.
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