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0033 Histoire Générale de la Chine : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / Page 33 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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HIEN FOUNG (1821-1850)   31

HOUNG Kouo-YEOU, qui avait eu trois fils et deux filles;

Sieou-ts'iouen eut lui-même de sa femme, appartenant à la famille LAI, deux filles "et un garçon. Houng se plongea

avec ardeur dans l'étude des Quatre Livres, des Grands

Classiques, etc., et, dès 1836, il commença à fréquenter. les

examens publics, à Canton : quoique fort intelligent, et le

premier sur les listes, il ne put cependant jamais obtenir

le diplôme de bachelier (sieou-ts' aï) , aussi conçut-il de son

insuccès une grande animosité contre les lettrés. En 1836

et en 1837, il visite Canton, il y reçoit en don des livres

qu'il n'examinera que six ans plus tard; rentré chez lui,

il tombe gravement malade, et pendant quarante jours,

il est en proie à des hallucinations, qui vont avoir une in-

fluence décisive sur sa vie.

Précepteur dans la famille Li, il parcourt en. 1843 les

livres qui lui ont été remis jadis à Canton; ces livres ont

pour titre Kiouen che leang yen (Bonnes Paroles pour exhorter l'époque) ; ils sont dus à un certàin LEANG AFAH ou LEANG KOUNG-FA, né en 1789, dans la province de Canton,

qui avait accompagné comme imprimeur à Malacca, le célèbre docteur William MILNE, de la London Missionary

Society, qui l'avait baptisé le 3 novembre 1816. L'ouvrage

de Leang, revu par le Dr Robert Morrison, avait été im-

primé à Canton en 1832 et se composait de neuf traités ou

sermons sur des textes des Écritures Saintes; Leang, qui

n'est mort qu'en 1855, avait probablement remis lui-même

à Houng ces volumes lors de la visite de ce dernier à Canton

en 1837. Dans ces exhortations, Houng retrouve le sujet .

de ses visions et frappé de la grâce, il enlève de sa de-

meure la tablette de Confucius et se baptise lui-même avec son cousin Li. Deux autres amis, FOUNG YOUN-CHAN et HOUNG JEN-TA, demi-frère de Sieou-ts'iouen, se joignent

à eux. Sieou-ts'iouen et Youn-chan se rendent dans le

Kouang Si, pour prêcher aux sauvages Miao Tseu (1844)

ils réussirent pleinement. Deux ans plus tard, Houng apprend qu'à Canton, un missionnaire étranger, Lo HIAOUTs'IOUEN, enseigne la vraie doctrine; il se rend immédia-

tement dans cette ville et se présente au maître qu'on lui