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0309 Histoire Générale de la Chine : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / Page 309 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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ÉPILOGUE   307

engagées par lui, directement ou indirectement, et concer-

nant ce territoire, sont et demeurent acquis au Japon,

francs et quittes de toutes charges.

  • Art. 158. — L'Allemagne remettra au Japon, dans les

trois mois qui suivront la mise en vigueur du présent Traité,

les archives, registres, plans, titres et documents de toute

nature concernant les administrations civile, militaire,

financière, judiciaire ou autres, du territoire de Kiao Tcheou,

à quelque endroit qu'ils se trouvent.

  • Dans le même délai, l'Allemagne notifiera au Japon

tous les traités, arrangements ou contrats concernant les

droits, titres ou privilèges visés aux deux articles ci-dessus. »

La Chine protesta et devant l'attitude de la nation, le

gouvernement de Pe King envoya, le 25 juin 1919, un

télégramme à la délégation chinoise de Paris lui ordonnant

de ne pas signer le traité, que sans doute l'intelligent mais

faible Lou Tseng-siang, chef dela délégation, aurait accepté ;

trois jours plus tard, nouveau télégramme de Pe King,

autorisant la délégation à signer le traité, avec certaines

réserves. Le Traité était déjà signé depuis quelques heures !

Dans le discours que le Président WILSO N prononçait., le

8 janvier 1918, au Congrès, pour énoncer les conditions

essentielles de la paix, il marquait dans le quatorzième •

point de son programme : « Il faut qu'une associatiôn

générale soit formée entre les nations, en vertu de conven-

tions formelles, aux fins de procurer à tous les États,

grands et petits également, des garanties mutuelles d'indé-

pendance politique et d'intégrité territoriale. » Les Japonais

n'ont pas plus de droit .sur le Chan Toung, arraché à la

Chine par des traités auxquels elle était incapable de refu-

ser sa signature, que sur la Corée, dont ils se sont emparés

contre le voeu des gens du pays et qui doit recouvrer son

indépendance absolue, si l'on suit les principes tracés par

M. Wilson.

Le 21 janvier 1919, le vicomte UCHIDA, Ministre japo-

nais des Affaires étrangères, déclarait :

  • Le Japon n'a pas plus en Chine qu'ailleurs. d'ambitions

territoriales. Il n'envisage pas davantage des projets