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0083 Histoire Générale de la Chine : vol.4
Histoire Générale de la Chine : vol.4 / Page 83 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000288
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T'OUNG TCHE (1862-1875)   81

sieurs attaques, réussirent à s'emparer de la ville (11 octobre 1862). Chang Yu fut capturé le 28 novembre. 1862, par le corps franco-chinois et 50o réguliers de Dew. Giquel fut gravement blessé au coude droit dans cette affaire. Mais l'objectif des Alliés était la grande ville de Chao Hing; attaquée le 17 janvier 1863, elle repoussa . l'assaut de Le Brethon, frappé mortellement par un éclat de canon chinois pris à Chang Yu qui fit accidentellement explosion. Le Brethon fut remplacé dans le commandement du corps franco-chinois par le capitaine d'artillerie TARDIF DE MOIDREY qui périt d'une balle tirée maladroitement par un de ses horn-mes (19 février 1863) ; après.sa mort le corps franco-chinois fut commandé par Paul D'AIGUEBELLE et l'enseigne de vaisseau BONNEFOY. Enfin Chao Hing tomba (18 mars 1863) entre les mains du corps franco-chinois qui devenait maître du Tche Kiang jusqu'à la baie de Hang Tcheou.

La mort de Ward (21 septembre'1862) laissait sans chef « l'armée toujours victorieuse », car son second le colonel Forrester refusait le commandement. On fit alors choix pour remplacer Ward de Henry Andrea BURGEVINE, également américain, ancien marin. Sur ces entrefaites Li Houngtchang était nommé Fou T'ai: du Kiang Sou (1862) et allait exercer une influence prépondérante dans la marche des affaires. le 15 février 1823, à ien Chou, dans le district de Ho Fei, dans la province de Ngan Houei, Li est arrivé aux plus hautes fonctions de son pays par son intelligence et ses capacités militaires. Ses débuts furent modestes. Son père, lettré pauvre et .obscur, l'éleva honorablement, malgré ses cinq enfants dont Li était le second. Le jeune homme passa ses examens avec succès (1847) et il entra à l'Académie des Han Lin la même année. Puis il retourna dans sa province natale, où il jouait un rôle assez effacé, lorsque la grande rébellion, qui ébranla les assises du trône des Mandchoux, vint le tif er de la position médiocre dans laquelle il végétait. C'est en effet pendant la rébellion des T'ai P'ing que Li devait montrer ces qualités d'énergie et de finesse qui ont été, dans des circonstances heureuses, la cause de sa fortune inespérée. Lorsque les rebelles pénétrèrent dans le Ngan