National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0015 La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1
La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1 / Page 15 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000291
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

I~   INTRÔDUCTION

vures du recueil épigraphique chinois intitulé le Kin-ché-souo . M. le Dr Bus hell, médecin de la Légation d'Angleterre à Peking, a pu se procurer des estampages et les a communiqués au Congrès oriental de Berlin, en X581 ß. Un officier. anglais, M: Mills, a raconté qu'il avait été voir les originaux. eux-mêmes, en 1886 e. Enfin M. Paléologue leur consaré quelques pages de son élégant ouvrage sur l'art chinois'.'

J'ai eu, pour ma part, l'occasion de visiter ces bas-reliefs dans les circonstances suivantes : au mois de janvier 1891, je dus aller par terre de Peking à Chang=hai. Lorsque j'arrivai à T'ai-ngân-tcheouk des marchands vinrent m'offrir les estampages que je connaissais déjà par le récit de M. Mills. Je les achetai et je me décidai à me détourner de ma route pour aller en vérifier l'exactitude. Le 26 janvier, j'étais à Tsi-ningtcbeou ; le 27 au'matin, je traversai le grand canal et je me dirigeai vers le sud-ouest. L'étape est d'environ 25 kilomètres ; on passe d'abord dans village appelé .Ho-yang-k'eou-eul (?) ; le chemin, qui est praticable en voiture, s'engage ensuite dans un pays accidenté où des mamelons pierreux séparent les unes des autres de petites vallées assez fertiles. Vers midi je m'arrêtai au village de Hou-t'eou (?), tout auprès d'une colline appelée le Hou-t'eou-chan "°. Je partis bientôt après sous,la direction d'un vieux paysan, et, à 3 ou 4 li au nord-ouest, je me trouvai en présence d'un petit bàtiment sans grande apparence : j'étais arrivé. A quelque: distance en avant de la maison se dressaient deux piliers de pierre ; les gens de l'endroit me les désignèrent comme des chandeliers ; en réalité, ce sont les deux montants d'une porte aujourd'hui disparue 6.

  1. On trouvera une notice sur cet ouvrage à la VIIe section de cette Introduction.

  2. Ost.-Asiict. Sect. Berlin. Orient. Congr., 1881, pp. 79-80.

  3. Chinese Times, 5, 12 et 19 janvier 1889. — Chinese Recorder, XVIII, 3. — Je remarque dans le récit de M. Mills quelques erreurs ; il dit (Chinese Times, 12 janvier 1889) que les bas-reliefs sont gravés en creux ; or ce sont au contraire des reliefs sail-

ts ; en outre, les noms de localités qu'il a traversées, telles que Char-shang-sheng et.

hl--fer ne ressemblent en rien aux noms des endroits par où il faut passer.

  1. L'Art chinois, pp.. 1.31. et suiv.

  2. Je suppose que Hou-t'eou-chan est une prononciation vicieuse de Ou-tche-chan.

  3. Le Kin-ché-sono (Ché-souo, 3) mentionne aussi le fait que la tradition populaire appelle chandeliers les deux montants de lai porte.