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0019 La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1
La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1 / Page 19 (Color Image)

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doi: 10.20676/00000291
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VI   I:NTROI)UCTION

passage dans la sous-préfecture de Kia-siang, lorsqu'il apprit qu'à une trentaine de li au sùd existaient de curieux .bas-reliefs ; la tradition populaire les rapportait à la dynastie des Han et les considérait comme

les débris de la sépulture d'un prince impérial.

Huang I commença par prendre un estampage de la stèle dite d'Ou- Léang et, en l'étudiant,•il reconnut que cette inscription' avait été faite en l'honneur, non pas d'Ou. Léang, mais. d'unaütre'membre de la famille

Ou nommé Ou Pans.

Puis il se rendit sur les lieux mêmes et se mit en devoir de pratiquer des fouilles, afin de dégager les pierres du sable que des inondations répétées avaient accumulé autour d'elles. Il remit d'abord au jour les débris déjà connus avant lui : en premier lieu, les deux piliers qui sont aujourd'hui encore •à leur place primitive et qui étaient les deux montants d'une porte; la stèle de Ou Pan ; — une dalle représentant la visite de K'ong-tse (Confucius) à Lao-tse ; — enfin trois pierres appartenant à un édicule que Hoang I appela, comme ses prédécesseurs, la chambre funéraire d'Ou Léang. De ces trois pierres, deux ont les mêmes dimensions et constituaient les parois latérales, tandis que la troisième formait le rond de cette maisonnette qui était plutôt uné grande châsse qu'une chambre, car elle avait 21/1,10 de long sur 1'°,36 de profondeur et 1m,13 de haut. Un homme n'aurait pas pu s'y tenir debout. Quelle en était la destination ? on ne peut répondre à cette question que par des conjectures :.peut-être y plaçait-on le cercueil ; peut-être n'y mettait-on que la tablette où étaient inscrits les noms du défunt.

Poursuivant ces investigations, Hoang I découvrit, en arrière du premier emplacement, un groupe de sept autres bas-reliefs où se trouvaient représentées des scènes étranges. A côté était une colonne brisée qui portait les mots : « Bois de la famille Ou'. »

Plus en avant, au contraire, était un autre ensemble de quatorze bas-reliefs.

1. Kin-ché-.t~s.o~~ei pien, k. 20, p. 40 ro. 2.a~~~~'