National Institute of Informatics - Digital Silk Road Project
Digital Archive of Toyo Bunko Rare Books

> > > >
Color New!IIIF Color HighRes Gray HighRes PDF   Japanese English
0071 La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1
La Sculpture sur Pierre en Chine au Temps des Deux Dynasties Han : vol.1 / Page 71 (Color Image)

New!Citation Information

doi: 10.20676/00000291
Citation Format: Chicago | APA | Harvard | IEEE

OCR Text

 

A

16   LA SCULPTURE SUR PIERRE EN CHINE

mère juste » avait deux fils, l'un qui était son propre enfant, l'autre qui était né d'une première femme de son mari, Il arriva qu'un homme fut tué dans une rixe devant leur habitation ; le magistrat chargé de l'enquête crut qu'un des deux frères était le meurtrier; mais chacun d'eux, pour sauver l'autre, déclarait qu'il était le coupable ; pendant toute une année, la question ne put être élucidée. L'affaire fut alors déférée au roi qui fit venir la mère et lui demanda lequel de ses deux fils devait mourir et lequel devait vivre. Elle répondit en pleurant : « Tuez le plus jeune, car c'est mon propre fils; l'aîné est le fils de la première femme et son père, sur son lit de mort, me recommanda de le bien traiter. » Le roi admira cette réponse; il ne mit à mort aucun des deux fils et conféra à la femme le surnom honorifique de « la belle-mère juste ».

Sur le bas-relief, un personnage à cheval est le magistrat chargé des poursuites ; à terre est le cadavre 2 qui est la cause du procès; l'homme agenouillé est le fils de la seconde mère'; l'homme qui tient à la main une sorte d'arme est le fils de la première mère'. En arrière est la belle-mère du pays de Ts'i ".

4e scène. La « femme vertueuse de la capitale » était l'épouse d'un habitant de Tch'ang-ngan, capitale de l'empire sous la dynastie des premiers Han. Un ennemi mortel de cet homme la menaça de tuer son père, si elle ne lui révélait pas où son mari couchait chaque soir. Placée dans l'alternative de causer la mort ou de son père ou de son mari, cette femme feignit de céder à la force et indiqua une chambre où, dit-elle, son mari couchait; le soir venu, elle ouvrit la fenêtre de cette chambre et s'étendit elle-même sur le lit. Pendant la nuit, l'ennemi vint . et lui